Mimizan avenir

BUDGET MUNICIPAL 2012

BUDGET MUNICIPAL 2012

Le conseil municipal du 5 avril avait pour objet principal l’adoption du budget 2012.

Monsieur le Maire a démontré une fois de plus toute son incohérence.

Des décisions en contradiction totale avec ses propos de début d’année , les annonces des vœux sans traduction budgétaire, des inscriptions budgétaires ne respectant pas la sincérité obligatoire que nécessite l’exercice, sont les caractères principaux de ce budget.

 

Un budget insincère

 

Lors de la commission des finances précédant le conseil municipal, le rapporteur nous informe à juste titre des difficultés des collectivités à bénéficier de crédits de la part des banques. Mimizan ne faisant pas exception il nous informe que nous ne pourrons pas emprunter plus de 1 million d’euros.

Dans les budgets présentés le 5 avril ce n’est pas moins de 3.2 millions d’euros que le Maire a prévu pour le financement de l’ensemble des dépenses d’investissement inscrites.

Alors qu’il sait qu’il ne bénéficiera pas de ces financements il les inscrit néanmoins. C’est donc un budget totalement insincère et par la même illégal.

 

Recettes imaginaires

 

Depuis le début de leur mandat nos édiles majoritaires s’emploient à vendre le patrimoine de la commune dont ils s’étaient faits pourtant les grands défenseurs quand ils étaient dans l’opposition.

Le Conseil municipal a été amené à délibérer sur plusieurs cessions à hauteur de près de 1.5 million d’euros (rue des forestiers, garage Claverie, immeuble Malichec…). Chaque décision était ponctuée par «  cette vente permettra d’améliorer le service rendu aux mimizannais ».

Mais une délibération n’équivaut pas à un paiement.

En effet aucune de ces ventes ne s’est traduite aujourd’hui par une recette à tel point que même dans le budget 2012 rien n’est inscrit.

En réalité la commune sert de banquiers aux promoteurs. Elle leur met à disposition des biens, sans contrepartie, ni obligation.

Comment «  toutes ces personnes si compétentes qui manquaient à la commune de Mimizan » ne protègent-elles pas mieux les intérêts de la commune qui les emploie ?

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