Mimizan avenir

Conseil municipal du 11 juillet

Conseil municipal du 11 juillet

Intervention de Marie-France Delest au point 7- Cession de la parcelle AA 485 lot b (ex-colonie du Tarn- et -Garonne)

Lors d’une commission générale, M. le maire, vous nous avez parlé d’un gain de 500 000 euros pour la collectivité. Or, aujourd’hui ces 500 000€ ont disparu : les finances de la commune- déjà mises à mal par la non vente de certains terrains (l’hélistation, par exemple)- s’en trouveront forcément impactées. Et ce d’autant que dans cette délibération, il n’est jamais fait part des aménagements nécessaires, sur la voirie notamment.

Donc, ce ne sera plus une opération bénéficiaire pour la collectivité, mais une opération déficitaire.

Vous m’avez déjà expliqué qu’il fallait, pour aménager, « lâcher du fric ». La note sera forcément salée que ce soit pour la Mairie ou la Communauté de communes, au final pour les Mimizannais.

Nous vous avions proposé une ZAC sur ce terrain. Elle aurait permis d’assurer le financement de ces équipements publics.

Une ZAC, dans son cahier des charges, aurait permis de fixer 1% de résidence principale. Bien sûr, M. Miranda nous assure avoir l’envie de faire de ce quartier, un quartier résidentiel à l’année. Nous aimerions tellement le croire…Mais nous savons aussi qu’un promoteur suit la loi du marché et est souvent obligé d’aller contre  » ses idées « .

Nous avons bien reçu le dossier de presse de la société MIRCO : nous aurions préféré recevoir un plan d’aménagement pour connaître la nouvelle image de ce quartier résidentiel. Nous espérons qu’il ne s’agira pas d’un copié-collé des opérations précédentes, mais bien d’un vrai projet.

Enfin, nous sommes surpris de certaines pratiques sur ce dossier. La mairie a d’abord déposé un permis d’aménager, puis un dossier de division parcellaire, puis, il y a trois semaines, une division parcellaire de 6 lots a été déposée par MIRCO.

Nous sommes surpris que ce terrain de 4 ha ne soit pas soumis à la loi sur l’eau, à une étude d’impact sur les contraintes environnementales. A moins que ce découpage en petits morceaux soit volontairement fait pour essayer d’échapper à ces obligations.

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