Mimizan avenir

Désintox

Voici un premier texte sur les vœux du maire à la population:

Grand écran, air entraînant, splendides vues de Mimizan et notre maire- égrenant les travaux à venir- qui usera de cette anaphore, doublée (diantre !) d’une anadiplose: « Ce chantier crée un mieux ? Oui, il crée un mieux. » Nous connaissons tous la force et…en même temps, la vacuité de ces phrases assénées pour ponctuer un discours, alors que le maire avoue que « parler n’est pas son fort. »

« La force de l’image exprime mieux la réalité que les plus grands discours du monde. »

L’image montre, encore une fois, une maison de santé que la municipalité aurait construite…Et vous avalez ça, les Mimizannais présents au spectacle ? Alors, répétons-le : elle a été bâtie par la communauté des communes.

La Promenade de la Corniche « vitrine pour Mimizan, havre de paix, car nous avons une ambition qualitative et le front de mer est digne de ce nom. Nous ne nous lançons pas à l’aveugle, nous ne sommes pas irresponsables, nous ne faisons pas par hasard. »

Où en sont les travaux ? La zone est toujours condamnée et doit-on rappeler qu’elle se situe en zone rouge.

« L’Etat prend de l’argent pour renflouer ses caisses. L’argent se fait plus rare : 4 millions d’euros de baisse des dotations. Tout faux pas nous est interdit, mais nous n’augmenterons pas nos concitoyens (sic).»

Beau lapsus…révélateur ? A Mimizan, le nombre d’habitants est en régression. Par contre…4 millions d’euros, c’est un montant  qui en rappelle un autre …que taira M. Plantier.

« Sur le dossier-casino, n’accordez aucun crédit à la rumeur. Des polémiques, il y en a eu en 2017, ne vous inquiétez pas, il y en aura en 2018. C’est bon que vous le sachiez. Il eût été plus confortable de ne rien faire. Le paiement, n’aura aucune incidence sur l’endettement. Notre endettement n’en souffrira pas. Après tant de recours, est venu le temps de la raison. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais le constructeur, il a pas vu un chèque et il risque de s’impatienter. Les recours vont s’arrêter. M. le préfet nous a bien  compris, même s’il nous a attaqués. »La CETIM (société qui a construit le bâtiment) attend bel et bien un chèque de 4 millions d’euros.

Vous avez compris quoi, les Mimizannais, avant d’aller boire un coup tandis que notre maire noie le poisson ? Bien évidemment, le préfet se soucie de l’avenir du personnel de l’actuel casino.

La préfecture a déféré devant le juge administratif, la délibération du conseil municipal du 14/12/2017, actant le rachat par la commune du bâtiment construit par la CETIM, car non conforme à la loi. Voilà la vérité.

Le maire n’entre jamais dans les détails. C’est tellement plus commode pour faire avaler quelques mensonges et contre-vérités.

Sud Ouest dans son édition du 5/2/2018 reprend la liste des chantiers prévus sur la commune et leur coût.

– Rue Assolant- Lefèvre-Lotti/Avenue de la côte d’Argent : 1 million,

-Promenade de la Corniche : 1,7 millions d’euros,

-Place des Ormes : 2 millions.

La mairie communique, certes, à coup d’images et de chiffres, mais pas sur le financement de ces travaux. Nous sommes pourtant en droit d’attendre des explications que le prochain Débat d’orientation budgétaire éclairera, sûrement.

Arlette Bouigue

 

 

 

 

 

 

Derniers commentaires

  • Marcel Esquerdo
    9 février 2018 at 17 h 30 min Répondre

    La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. Cette fable de Jean de la Fontaine peut s’appliquer à la gestion de la commune de Mimizan par M.le Maire et sa majorité.
    Pour le casino, ils ont vu grand, trop grand et n’ont pas respecté la règlementation officielle d’où le dernier recours du Préfet.
    Les chantiers en cours de la promenade de la corniche et de la place des Ormes sont démesurés pour une cité de la taille de Mimizan.
    Et pour arriver à leurs fins cette majorité et ceux qui la conseillent se sont dotés d’un budget communication présomptueux qui peut se confondre à de la propagande à la charge des contribuables. Un peu de modestie et de raison s’il vous plaît

  • De saint blanquat Jean
    27 février 2018 at 18 h 34 min Répondre

    Moi je crois que il fallait ne rien faire aucun travaux à Mimizan et faire du sur place comme ça il n y aurait pas eu de mecontents

    • Mimizan Avenir
      28 février 2018 at 9 h 20 min Répondre

      Ce ne sont pas tant les travaux qui sont pointés du doigt-certains sont nécessaires-que l’opacité de leur financement et une communication outrancière qui dénature la réalité et que cet article dénonce.D’autre part, la ville doit bien évidemment évoluer:mais avant de construire un casino, n’est-il pas plus urgent de rénover quelques infrastructures?
      Arlette Bouigue

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