Mimizan avenir

Disparition de parcelles publiques : trop c’est trop

Disparition de parcelles publiques : trop c’est trop

Le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable pour la déclassification des parcelles T111 et T002.

Il n’a pas retenu les arguments environnementaux pour protéger cette  zone pourtant sensible et s’est satisfait des réponses apportées par la mairie.

Ces réponses nous inquiètent.

M. le maire a annoncé un projet immobilier passant de 110 à 50 logements. Questionné sur ce projet, il ne peut rien en dire, n’étant sûr de rien… Or, ce point-là sera primordial, car cette zone sera soumise à des règles d’urbanisme bien précises.

L’hélistation va purement et simplement disparaître. M. Le maire s’en lave les mains : c’est la faute  de l’État. Il est prêt à supprimer une antenne SAMU médicalisée sur notre territoire ; il a pourtant fait campagne sur l’éloignement des structures de soins de  notre ville, mais les Mimizannais devront faire sans… Ce n’est plus  son problème.

Après avoir  détruit délibérément une zone de parking et inondé les rues adjacentes de voitures cet été,  il s’engage à recréer 80 places de stationnement au même  endroit, à réaménager ce qui vient d’être fait à la va-vite  et à défigurer les alentours de la piste cyclable en goudronnant ses abords. Au diable les circulations douces et la sécurité  de ses administrés et des touristes !

Au final, lorsqu’on fera le point financier de cette opération, ce ne sera plus la bonne affaire annoncée : la nouvelle aire de camping-cars  a déjà coûté 350 000 € ; sans compter les parkings dans les rues adjacentes. Le prix des nouveaux aménagements n’est pas connu.

Restons vigilants et mobilisés !

Marie-France Delest

 

 

 

 

Derniers commentaires

  • NOUETTE
    28 novembre 2017 at 12 h 12 min Répondre

    Christian, ce que vous faites est scandaleux !!!!!! Du béton, encore du béton !!!!!!!! HONTEUX !

  • Yves SERVETO
    28 novembre 2017 at 21 h 18 min Répondre

    Après les interrogations soulevées par rapport à l’intérêt général, force est de constater le manque de communication mais surtout de concertation avec les habitants, usagers de ces parcelles.
    Pourquoi dans les revues municipales les projets ne sont ils pas expliqués bien en amont ?
    Ces projets ou dossiers sont-ils exposes et débattus en commissions municipales…
    Le débat d’orientation budgétaire tient il compte de tout cela : cessions, mouvements dans le patrimoine communal,…..?
    Pourquoi ne pas donner un peu plus de détail lors du vote du budget de l’année sur l’emploi et la destination des crédits…les habitants ont quelque part droit à l’information mais aussi à la transparence (loi ATR du 6 février 1992)… C’est bien de l’emploi des deniers publics dont il est question ici !
    Au-delà de tout cela, n’oublions pas la mission première d’une commune « les services de proximité et au service des usagers ». La commune est le premier échelon de proximité.
    Alors merci ramenons un peu plus de lisibilité, de transparence, d’explication aux habitants.

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