Mimizan avenir

Paroles d’élus reléguées, donc méprisées

Paroles d’élus reléguées, donc méprisées

Monsieur le Maire dans son éditorial nous annonce une nouvelle formule de Vivre à Mimizan traduisant la volonté de rendre compte aux administrés avec transparence de son action.

Les pages 8 et 9 s’intitulent vos élus ont la parole. Légitimement nous pensions trouver notre tribune dans cette rubrique pensant certainement naïvement que nous étions des élus de la population mimizannaise. Et bien non !! Notre intervention, traitant du thème du dossier principal de ce numéro, Mimizan Plage Nord, est située dans la page santé juste en dessous des pharmacies et dentistes de garde. Il semblerait donc que les élus majoritaires trouvent des vertus thérapeutiques à nos écrits. C’est certainement aussi pour des raisons de clarté, d’attractivité du numéro que nous bénéficions d’une taille de caractère plus petite que les autres textes, sans couleur pour le titre ni les inter titres.

 

Une équipe municipale qui méprise le débat

 

Depuis son élection en 2008 l’équipe en place a fait évoluer son bulletin municipal en le passant progressivement de 12 à 20 pages. La place réservée à l’opposition, soit une demi-page, est demeurée identique. Elle est celle que les élus avaient définie en 2004, lorsque la publication municipale comptait 8 pages. Ce numéro déroge par ailleurs au règlement intérieur qui fixe les conditions de l’expression de l’opposition et qui prévoit que la mise en page et le graphisme soient identiques au reste du journal.

Peu de réunions de commissions et de conseils municipaux, une expression de l’opposition restreinte, un travail en autarcie, qui n’a que peu de concrétisation actuellement, caractérisent l’action de l’équipe municipale. Pour une équipe qui se faisait le chantre de la concertation et de la vivacité de la démocratie locale c’est un virage à 180 degrés qu’elle a opéré.

Mais la population n’est pas dupe. Nombreux sont ceux qui voient clair et nous font part de leur désapprobation et de leur déception. Que Monsieur le Maire prenne conscience qu’il ne s’agit pas d’un épiphénomène et qu’il en tire les conséquences qui s’imposent en matière de débat démocratique.

 

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