Mimizan avenir

 Tournons-nous… 

 Tournons-nous… 

Nouveau magazine M, nouvel édito de M. Le maire qui inlassablement répète les mêmes éléments de langage… peut-être pour s’en persuader lui-même ? « Mimizan bouge ! »

Pardon, mais depuis que quelques hommes et femmes se sont installés sur ce coin de la côte océane, durant la préhistoire, Mimizan bouge, se développe. Pour ne prendre que les 150 dernières années, que d’évolutions ! Le centre du bourg s’est déplacé de l’ancienne abbaye au site d’aujourd’hui ; la plage s’est développée avec, notamment, l’obtention des congés payés pour les salariés amenés en masse, d’abord par la Micheline ; les équipements sportifs et culturels ont vu le jour, des établissements scolaires ont été construits, répondant à l’augmentation de la population active… Mimizan n’a pas attendu 2008 et l’arrivée de l’équipe de M. Plantier pour se faire un nom et une histoire !

Pour se tourner vers l’avenir, il est bon d’avoir ses deux pieds posés solidement sur la terre en ayant bonne connaissance de son passé. Certes, notre municipalité actuelle célèbre Winston Churchill, mais notre histoire est bien plus riche que le passage éphémère de quelques illustres noms de la Belle Époque.

Le relooking du blason de la ville obéissant à des codes de communication fait oublier sa devise, certes latine, mais facilement compréhensible : « Ad silvam et ad mare, crescam. »*  Voilà une belle réponse à l’auteur de cet édito du M qui semble oublier que cette ville repose à la fois sur sa forêt et sur sa plage, sur l’activité touristique et sur l’activité industrielle et qu’il ne sert à rien de les opposer. Mimizan ne peut grandir qu’auprès de sa forêt et de sa mer. Bel équilibre visionnaire de cette devise que nos communicants municipaux pourraient réhabiliter, au moins pour le côté vintage, à défaut d’en faire un axe politique majeur de notre ville qui n’est pas seulement une station !

 

Jean-Luc Brustis

 

* Vers la forêt et vers la mer, je grandirai.

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