Mimizan avenir

Tout ça pour ça!

Tout ça pour ça!

C’est une tribune tout en nuances que nous offrent les élus de la majorité: ils se déchaînent sur l’opposition, à travers une litanie de termes péjoratifs allant du champ lexical de la violence à celui du mensonge, en passant par celui des troubles physiques…Pas moins de vingt occurrences, sans compter les répétitions, d’une violence inouïe: paradoxalement, celle que la majorité reproche à nos élus. Or, «les postures» ne sont que claires positions; «les billevesées et les contorsions», de justes, fines et sérieuses analyses.

C’est troublant de s’énerver ainsi. Gare à la convulsion!

«L’affrontement doit devenir la règle, pire un maître-mot, un leitmotiv. Il nous faut donc faire avec, même si nous aimerions parfois, sur des sujets qui devraient faire consensus, justement obtenir ledit consensus […] Jusqu’à maintenant, nous avons fait chou blanc.» Lors du conseil municipal du 28 septembre 2017, nos élus ont voté 12 points à l’ordre du jour sur 14.Pas mal pour une opposition qui serait «dans la stratégie du combat permanent.»«Touchée par la grâce», ce soir-là? Et donc une faveur à vous, accordée, pour vous être agréable? Non, mesdames et messieurs de la majorité: une simple approbation de vos propositions. Prenez-en de la graine!

Quant à la contorsion (nos élus font souvent preuve de souplesse, il est vrai) mise en cause dans cette tribune, elle n’est, en réalité, qu’une analyse comparative des propos contradictoires tenus par le maire en conseil municipal et ceux tenus lors de la réunion publique sur le Plan d’aménagement et de développement durable( PADD). Reprise sereinement par les élus de Mimizan Avenir: une stricte et efficace «construction intellectuelle», sans violence, rappelant uniquement des faits. Juste au-dessous de la diatribe majoritaire…

A lire les deux tribunes du M, il est aisé de noter qu’agressivité et violence nuisent toujours à l’argumentation. Surtout quand on n’a rien à dire ou que l’on ne fait que taper sans vergogne sur «les accusateurs.»

Arlette Bouigue

 

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