Mimizan avenir

Et l’école, alors ?

Et l’école, alors ?

 

La commission municipale chargée des affaires scolaires a pour rôle de gérer les effectifs dans les différents établissements de la ville, de s’assurer du bon état des bâtiments accueillant nos enfants, de donner aux élèves et à leurs professeurs les moyens d’effectuer leurs apprentissages dans les meilleures conditions.

En vingt mois de gestion municipale, cette commission ne s’est réunie qu’une seule fois pour traiter de ces sujets : en 2008, elle a autorisé la mise en place de l’accueil des enfants lors des mouvements de grève des enseignants. Et encore, celle-ci était-elle dictée par une loi !

Le sort de nos enfants scolarisés, l’environnement dans lequel ils évoluent, intéressent-ils si peu nos dirigeants locaux que plus aucune réunion de commission n’ait été depuis programmée ?

Quelle réflexion les élus de la majorité mènent-ils face à la baisse des effectifs scolaires qui pourrait entrainer des fermetures de classe dans les écoles de la Plage et de Bel Air dès la rentrée prochaine ? Aucune, si on se réfère à la réponse embarrassée de la représentante du maire au cours du dernier conseil d’école de la Plage…

Quels efforts la commune est-elle prête à engager pour reprendre l’informatisation des écoles, oubliée ou abandonnée depuis mars 2008 ? On ne sait…

Il y a peu, dans nombre de communes landaises, on enviait le choix fait par la précédente municipalité de doter, selon un plan pluri-annuel, l’ensemble des classes de l’outil informatique devenu indispensable pour l’éducation de nos enfants : ordinateurs portables, tableaux interactifs, vidéo-projecteurs…

A l’heure actuelle, le matériel informatique se révèle obsolète et inadapté. Et pourtant, le technicien de la commune fait tout ce qu’il peut pour le maintenir en état de marche.

De précurseurs, nous serons bientôt derniers…de la classe car aucune initiative n’a été prise depuis leur arrivée aux affaires !

Que dire de l’entretien défaillant des cours de récréation où s’entassent les feuilles tombées de leurs arbres, faisant de ces lieux une vaste fabrique de compost dans lequel les enfants pataugent depuis plus de trois semaines ! Les travaux d’élagage n’auraient-ils pas pu être programmés durant les vacances de  Toussaint, comme les années précédentes ? Serait-ce, une fois encore, la faute des services municipaux si souvent accusés de tous les manquements pour mieux masquer les leurs ?


C’est sûrement cela la gestion « Mimizan autrement »…

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