Mimizan avenir

Jeudi 30 août : Grande Braderie au Conseil municipal

Jeudi 30 août : Grande Braderie au Conseil municipal

 Garage Claverie : Cession de la parcelle et du bâtiment pour 250 000€.

Monsieur le Maire voyant que son projet de vente aux enchères initié il y a près de deux ans, pour installer un restaurant de qualité à cet emplacement, avec une mise à prix de 300 000€, est sur le point d’échouer, bat une fois de plus en retraite. Il a sollicité indirectement l’opérateur qui lui avait fait une proposition d’achat il y a deux ans. Ce dernier a fait une proposition à 250 000€ en demandant que toutes les conditions prévues dans le protocole de la vente aux enchères soient supprimées. Le Maire préoccupé par les échéances électorales qui approchent s’est assis sur toutes ses exigences et a accepté les conditions financières. Le Conseil municipal, à l’exception des élus de l’opposition qui se sont toujours fermement opposés à la vente de bien municipal, a voté comme un seul homme favorablement pour la vente du garage Claverie. Ce même conseil avait voté successivement sur des propositions en totale contradiction avec ce vote. Un reniement supplémentaire au détriment de la gestion publique et des intérêts de la collectivité.

Maison Simjean : l’argent et le patrimoine jetés par les fenêtres

La commune en 2008 avait acquis l’ancienne maison de Jean Plantier, située derrière le stade municipal à proximité du parc Roch et du centre multimédia, pour la somme de 440 000€. Depuis quatre ans les élus municipaux nous affirmaient qu’ils envisageaient de localiser dans cette maison bourgeoise les services du CIAS et du CCAS qui se trouvaient à l’étroit dans le Centre médico social actuel. Après quatre ans ces mêmes élus nous expliquent que les contraintes d’accessibilité renchérissent l’opération et la rendent financièrement trop onéreuse. Néanmoins durant ces quatre années personne ne s’est préoccupé de la conservation du bâtiment qui s’est largement dégradée suite à des évènements climatiques et à du vandalisme. Conséquence : on va revendre le bien à 350 000€ soit 90 000€ de moins que le prix payé il y a quatre ans. Quel exemple de la gestion du patrimoine, de l’argent des contribuables et de la gestion de projet.

ZAC des Hournails : des conditions royales pour un promoteur

Il a été vendu 2 ha de terrains pour la réalisation de 36 logements individuels groupés et 10 lots libres. Compte tenu de la commercialisation lancée depuis le début de l’été par le promoteur, les logements (majoritairement des T3 de 72 m²) sont proposés à 2600 €  le m² et les lots libres à 165€ le m². Ces prix d’accession excluent de fait les résidents principaux qui souhaiteraient s’implanter et favorisent l’accession de résidents secondaires dans l’optique d’optimisation fiscale.

La commune, par délibération du 30 août va vendre au promoteur les lots libres à des prix compris entre 45€ et 60€, moins élevés que ceux fixés pour le lotissement communal de la route noire. En résumé les conditions faites au promoteur sont meilleures que celles faites aux accédants locaux. Par ce prix de vente dérisoire on favorise la rentabilité du promoteur, au détriment des finances de la commune qui aurait très bien pu céder elle-même les lots libres dans la mesure où elle réalise la ZAC en régie. Mais là encore nos élus, pressés que des chantiers s’ouvrent à n’importe quel prix, bradent le patrimoine communal pour montrer que la commune est en mouvement avant les échéances électorales, au seul bénéfice d’opérateurs immobiliers.

Patrimoine forestier amputé de 13 ha

Toujours dans ce même conseil municipal, l’élu en charge de la forêt a présenté un échange de terrains entre la commune et M Gaston à savoir : M Gaston cédait 20ha de forêt( nettoyée et replantée) contre 33 ha de terrains communaux constitués de 3 ha de terres agricoles ( déjà exploitées par M Gaston depuis plusieurs années) et 30 ha de forêt impactée par la tempête Klaus n’ayant pas fait l’objet de nettoyage et de replantation et qui de l’avis du rapporteur ne constituaient pas un patrimoine intéressant. Demeurait à la charge de M Gaston une soulte de 27 000€. Cet échange était même qualifié de bonne affaire pour la commune. Mais si l’on analyse dans le détail, la réalité est toute autre.

D’une part et c’est à nos yeux le plus important, une commune du massif forestier des Landes de Gascogne doit contribuer au soutien de la filière bois et donc à la reconstitution du massif à l’ha près si l’on veut maintenir les emplois de cette filière économique. Cette diminution du patrimoine est en soi un signe néfaste envoyé à la filière, les acteurs publics ne doivent pas faire défaut et doivent être au contraire aux avant postes.

D’autre part les termes de l’échange ne nous apparaissent pas en faveur de la commune. En effet la valeur à l’ha des terrains échangés par M Gaston est de 2600€, alors que la valeur des terrains de la commune est de 1600€. Certes ceux de M Gaston ont fait l’objet d’un nettoyage et d’une replantation, mais la différence de 1000€/ha ne peut se justifier de la sorte.

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