Mimizan avenir

MIMIZAN-AVENIR: LE PROJET ECONOMIQUE (2)

MIMIZAN-AVENIR: LE PROJET ECONOMIQUE (2)

Le projet économique

 

DEUXIÈME PARTIE

 

 

Orientations actuelles et bilan des 4 années écoulées. (Xavier Fortinon)

 

Les élus de l’opposition de Mimizan n’ont pas été acceptés à la communauté de communes afin que Mr Plantier ait une majorité.

 

Les arguments de campagne de la majorité se sont focalisés sur notre prétendu échec en matière économique (chômage féminin, refus d’implantations nouvelles)  et sur leurs compétences entrepreneuriales supposées.

 

Aujourd’hui, aucune réussite à signaler concernant l’implantation d’entreprises : la crise sert d’excuse !

 

Nous souhaitions favoriser la diversité des produits qui peuvent émaner de la forêt : activités industrielles, activités touristiques, en soutenant des projets novateurs : accueil d’une usine de pellets, d’une entreprise de construction de maisons bois. Ces projets, faute de soutien et d’intérêt de la part des élus actuels ont migré dans le sud des Landes.

 

La grande zone industrielle annoncée route d’Escource avec de nombreux candidats est aujourd’hui abandonnée. Le seul projet en cours est l’accompagnement d’un projet d’initiative privée présenté par Leclerc…

 

Notre projet de Cité du bois, dont le but était la promotion du pin sous toutes ses formes, a pu effrayer par son ambition. Cette vision  a été reprise… ailleurs (Domolandes, dans le parc d’activités Atlantisud à St Geours de Maremne).

 

Que d’occasions manquées !

 

Il semble nécessaire de se doter d’une stratégie pour relancer notre développement économique. Hélas, toute référence à la filière bois a disparu aujourd’hui des statuts de la communauté ainsi que sur le site internet. Seul le tourisme est considéré comme activité économique porteuse pour notre territoire.

Pourtant, les chiffres d’affaire industriel et touristique ainsi que les salaires s’y reportant sont très différents !!!

 

Notre canton est un des plus industriels des Landes, même si le tourisme représente 48% du chiffre d’affaires des activités commerciales (mais alors d’où proviennent les 52% restants?).

Le développement du tourisme à outrance risque de provoquer l’envolée des prix des terrains disponibles et donc de bloquer l’accès à la propriété de nos habitants.

 

 

 

 

Interventions des adhérents

 

Q : Doit-on accepter le déclin de l’industrie au profit du tourisme ?

 

R : Les outils mis en place auparavant (service économique, pépinière d’entreprises, réseaux…) sont en sommeil actuellement.  Seul un club d’entrepreneurs de réunit de temps en temps, pour l’instant sans projet… Il n’y a aucune amélioration depuis 2008, le chômage est en hausse. Tout n’est pas de leur faute, mais il faudrait faire preuve de plus de volontarisme !

 

Q : Il ne faut pas oublier la population appelée à venir vivre à Mimizan pour la qualité de vie. D’autre part, il est difficile d’inverser la tendance nationale de désindustrialisation. Qu’en pensez-nous ?

 

R : Les nouveaux arrivants se disent souvent gênés par l’industrie locale. Il peut y avoir opposition entre économie productive et économie résidentielle.

Il ne faut pas être trop fataliste sur l’avenir de l’industrie du bois car, ici, nous avons l’avantage d’avoir  la ressource sur place, une ressource renouvelable : la forêt de pins.

Il faut aussi travailler pour le futur.

 

Q : Y a-t-il des entreprises susceptibles d’être intéressées ?

 

R : Les projets déjà cités sont partis en sud !!! Aujourd’hui, pas de sollicitations.

 

Q : Le tourisme ne suffira pas, il ne faut pas abandonner la filière bois et penser à de nouvelles activités : énergies renouvelables, communication, santé (matériel médical à domicile) …

 

R : La filière bois est en pleine mutation et en Aquitaine les entreprises, les laboratoires de recherches et les collectivités ont créé un pôle de compétitivité qui s’appelle Xylofutur. FP bois a été le lieu d’expérimentation d’une de leur recherche sur l’évolution des produits industriels (l’aboutage de bois vert).

C‘est encore une filière d’avenir qui est en pleine mutation (exemple de la papeterie de Tartas qui se spécialise dans la chimie verte, démontrant ainsi que le bois a des débouchés économiques très variés et qu’en ce sens la filière bois n’est pas une filière du passé. `). Des pistes nouvelles doivent être évoquées.

Le développement de notre tissu industriel ne se fera qu’au prix d’une modernisation et d’investissements lourds de la part des acteurs économiques.

On sera toujours plus en avance sur une filière dont les ressources matérielles et humaines sont sur place.

Aujourd’hui, la Chambre de Commerce et d’Industrie se focalise plus sur le commerce…

 

Q : On parle d’éoliennes ?

 

R : Des études sont en cours en Aquitaine. Le groupement d’intérêt public du littoral réfléchit aux énergies marines et à l’utilisation de la houle…

Notre territoire est potentiellement un territoire d’implantation, mais c’est un sujet qui fait encore débat. Si c’est éventuellement rémunérateur pour la commune d’implantation, cela ne génère pas beaucoup d’emplois sauf s’il y a dans la région création d’une filière de constructions d’éoliennes.

 

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