MIMIZAN PLAGE A VENDRE CONTRE ESPECES SONNANTES ET TREBUCHANTES
Voilà le discours qui nous a été tenu lors du dernier Conseil Municipal du 16 décembre 2010.
Les élus de la majorité ont décidé de vendre l’ancien garage Claverie aux enchères
M. le Maire nous a très simplement expliqué qu’il n’avait pas trouvé de projet pour ce site….leur manque d’ambition et de vision de l’avenir pour MIMIZAN PLAGE est effarant
Nous n’avons été bien sûr à aucun moment consultés sur ce dossier
Ce site est un endroit stratégique de MIMIZAN PLAGE et aurait dû être intégré dans un vaste projet d’aménagement public de l’esplanade de la Garluche valorisant la station.
Pour financer les travaux futurs et améliorer le quotidien des habitants les derniers endroits stratégiques faisant partie du patrimoine communal seront donc vendus.
Nous pouvons être inquiets quand on sait que leur prochain sujet de réflexion concerne le CAMPING MUNICIPAL de la plage
Dire qu’il y a trois ans ils nous donnaient des leçons sur la conservation du patrimoine Mimizannais; certains électeurs doivent être bien déçus….
JLB
22 décembre 2010 at 19 h 13 minJ’attends depuis quelques numéros avec la même impatience que les enfants le Père Noël, l’édito de notre brave maire dans la revue municipale. Et à chaque fois, je ne suis pas déçu… Donc cette
fois ci, nous venons d’apprendre qu’il allait faire bouger Mimizan. Au bout de 3 ans, on n’en attendait pas moins ! Mais dans quel sens ? Ce sera peut être pour l’édito suivant ? A moins que les
voeux 2011 nous apportent quelques infos en guise d’étrennes…
En attendant, les décisions du dernier CM sont effectivement alarmantes.
Duport Bertrand
23 décembre 2010 at 10 h 41 minGrosse erreur de stratégie !
J’espère qu’il n’y a pas d’intérêts personnels derrière cette opération.
RF
23 décembre 2010 at 23 h 52 minComment peut-il encore y avoir des habitants ravis de ce qui se passe à Mimizan… Très honnêtement, cela fait peur… Une mutinerie peut-être???
JFG
1 janvier 2011 at 19 h 17 minAprès avoir entendu ce que j’ai entendu et lu ce que j’ai lu à travers la prose régulièrement déposée dans ma boite à lettre pendant des mois ,fruit de la cogitation d’une certaine association
défendant l’authenticité de Mimizan ,je ne peux que rigoler ….En attendant je vois que le ramage n’a rien à voir avec le plumage.
Association Sibylline
9 décembre 2011 at 21 h 47 minJe lis avec un amusement non dissimulé que « M. le Maire nous a très simplement expliqué qu’il n’avait pas trouvé de projet pour ce site….leur manque d’ambition et de vision de l’avenir pour MIMIZAN
PLAGE est effarant »
Et que dire de l’ancienne mairie, aujourd’hui dans l’opposition, qui, face a un projet d’envergure européenne, créateur de 150 emplois (dans les Landes, l’emploi n’est pas un luxe, surtout pour la
gent féminine), bénéficiant du soutien du CNRS et de ses homologues étrangers, n’a pas même jugé bon de recevoir les représentants de l’association Sibylline pour la présentation du dit projet. Ou
se situe la démocratie, celle-là même que vous jugez absente avec vos successeurs, aujourd’hui ? Quant à « Mimizan Avenir », entre gauche DSK et droite Sarko, c’est kif kif !!!
L’avenir de Mimizan-plage, malheureusement, n’est, pour les politiques en place, que le miroir de leurs propres ambitions personnelles.
N’hésitez surtout pas à censurer ou à attaquer, cela signifiera au moins que vous avez lu ce commentaire 😉
Mimizan-Avenir
26 décembre 2011 at 9 h 14 minMadame
Nous publions les commentaires de tout le monde même quand ils nous sont
défavorables. Le seul bémol à cette affirmation, nous ne publions pas
les commentaires de nature injurieuse et qui auraient un caractère
diffamatoire et discriminant.
Vous aviez sous l’égide de votre association déposé un dossier auprès du
Conseil général ayant pour objet la création d’un centre de soins
définitif pour oiseaux mazoutés et mammifères marins échoués vivants ou
morts et un complexe comprenant trois unités: recherche, pédagogie et
co-thérapie. Votre dossier faisait état de 47 bénévoles et aucun salarié
et d’un budget de près de 50K€ ce qui nous semble un peu en décalage
avec les 150 emplois féminins que vous reprenez dans votre commentaire.
Le Conseil général a pris l’attache des différents centre de recherche
en charge de cette problématique sur le littoral atlantique pour bien
étudier le projet porté par votre association. Au regard des différent
éléments recueillis, et des différentes actions financées dans ce
secteur auprès des missions agréées par le ministère dans le cadre du
réseau national d’échouages( CRMM de la Rochelle, le GEFMA, le Musée de
la Mer de Biarritz), et du centre Alca Torda structure agréée par l’Etat
pour assurer le soin des petits mammifères, des oiseaux marins mazoutés,
il a jugé que dans un souci de mutualisation des fonds publics et
des approches il serait souhaitable que votre association se rapproche
au préalable de ces structures.
Nous vous laissons par ailleurs seule responsable de vos propos sur les
motivations personnelles qui nous animent, quand cela fait pour certains
d’entre nous près de 25 ans que nous donnons de notre temps pour notre
commune.
On peut- être déçu voire aigri quand les projets que l’on porte ne sont
pas repris et c’est tout à fait légitime, mais delà à ne raisonner que
par anathèmes et amalgames cela nous semble pour le moins déséquilibré
et excessif.
Vous pourrez par contre nous dire comment votre projet a été accueilli
par la municipalité actuelle ou par d’autres communes de la côte
landaise car depuis 2008 votre idée a dù cheminer.
Association Sibylline
26 décembre 2011 at 20 h 32 minNon ? Serait-ce monsieur Fortinon qui nous ferait l’honneur d’une réponse ? Première fois en presque 9 ans. C’est Noël après l’heure. Dommage que l’échange se résume à un « l’on vient avec nos
questions (qui n’en étaient pas) », « vous venez avec vos réponses ». Ne vous arrêtez cependant pas en si bon chemin, la réponse suivante permettra à vos lecteurs d’apprécier l’état des lieux.
Monsieur,
Etant sur le blog de Mimizan Avenir, le commentaire précédemment posté s’adressait à votre ancienne fonction de conseiller municipal et concernait une demande d’audience, faite à plusieurs
reprises, dans le but de vous présenter le projet du centre européen aux trois axes directeurs : médecine, éducation et recherche. Il ne s’intéressait donc pas à vos fonctions de conseiller
général. Le but de cet entretien, pour rappel, était de conjuguer les talents de chacun. Il ne s’agissait de demander de l’argent, le coût du projet excédant largement le budget d’une commune, même
avec des emprunts Dexia.
Puisque vous répondez par un dossier de demande de subventions qui date de 2009, adressé au Conseil Général, nous sommes heureux d’apprendre que vous l’avez bien reçu… 3 ans plus tard. Ce dossier
de subventions ne concernait pas davantage une demande de financement du centre mais une participation au budget de fonctionnement de l’association. Le montant des sommes demandées s’élevant à
12500 euros, l’on voit mal comment faire un centre européen avec cette somme. Vous nous surestimez !
J’apprécie beaucoup votre humour concernant les « 150 emplois féminins ». C’est vrai qu’un centre de plusieurs centaines de mètres carrés nécessite un grand nombre de femmes de ménages 🙂
Nous ne sommes pas des politiques, par conséquent, sortir des chiffres de dessous le chapeau pour convaincre n’appartient pas à notre registre. Ces chiffres sont issus d’une étude de faisabilité
prenant en compte les impératifs liés au centre lui-même, à son implantation, la fréquentation de la population touristique, etc… Il concerne les emplois directs, en basse saison, et ne diffère pas
réellement des modèles déjà en place. Vous pouvez lui ajouter les emplois indirects.
Vous nous auriez reçu, vous l’auriez su et vous auriez également compris le mode de financement du centre qui permet la prise en charge d’une faune sauvage qui coûte (raisonnement sur le court
terme) plus qu’elle ne rapporte, si l’on s’en tient à la médecine et à la recherche.
Concernant votre demande de rapprochement des centres en place, sachez que nous nous entourons des personnes avec qui l’on peut collaborer, d’une part, et il faut que l’échange soit bilatéral,
d’autre part. La marée noire du Prestige a d’ailleurs été un très bon révélateur de la « stratégie » des structures qui se sont montées à cette époque face aux possibles subventions. Cela ne nous a
pas empêché de fédérer autour des 3 centres alors en place, sans distinction. Les mails nous félicitant pour nos actions en ce sens sont encore disponibles.
Par ailleurs, si la condition pour susciter votre intérêt est de participer à l’actuelle gestion des échouages, c’est-à-dire aux agonies et aux boucheries qui ont lieu sur nos plages, cela nous
semble quelque peu difficile, comprenez-le. Pactiseriez-vous avec Marine Le Pen, quel que soit son nombre d’électeurs croissant ?
Pour clore ce chapitre, sachez que l’on s’entoure uniquement de gens compétents en matière de médecine vétérinaire, à savoir deux ENV. Les personnes qui ont fait l’option véto dans leur cursus,
cela flatte l’égo de leurs détenteurs mais cela n’empêche pas la biodiversité de péricliter à vitesse grand V. Pour exemple, cet article :
http://www.sudouest.fr/2010/04/24/l-autopsie-d-un-dauphin-a-saint-jean-de-luz-75071-3.php
Comme dirait un colonel sapeur pompier vétérinaire, au sujet de la brucellose contractée par l’individu interviewé : « il n’a que ce qu’il mérite » (traduction d’un excès de langage que la
bienséance m’interdit de reproduire).
Et si des vétérinaires passaient par ce blog (dans la perspective de la parution de ce commentaire), ils ne manqueront pas d’apprécier qu’une « bonne autopsie, c’est sentir les choses, comme en
amour ». A tous ceux qui ont planté leurs UV d’autopsie ou d’ana path., voyez !!!
On vous passe sur ce que peut donner un rapport d’autopsie conduit par un critique d’art qui « se dit plus proche du vétérinaire que du biologiste ».
Nous sommes donc ravis que le CG finance à hauteur de 7500 euros/an l’ONG dont est responsable ce monsieur, sans ajouter les frais de sécurité sociale liées à la zoonose contractée par un manque du
respect des règles sanitaires de base. Oui, une fièvre de Malte, cela demande quelques (doux euphémisme) soins médicaux.
Alca Torda est financé à hauteur de 72 000 euros/an. La mutualisation des fonds publics ne serait-elle pas disproportionnée d’une structure à une autre ?
Nous avons obtenu ces chiffres d’un rapport dont nous ne devrions pas connaître l’existence. Fantastique quand on sait qu’il s’agit de la redistribution de l’argent public.
Enfin, pour rappel, le territoire français ne compte aucun centre de soins pour cétacés. Il serait également judicieux de faire le distinguo entre un centre de soins et un centre médical.
Par ailleurs, vous dîtes que « Le Conseil général a pris l’attache des différents centre de recherche
en charge de cette problématique sur le littoral atlantique ». De quels centres de recherche parlez-vous exactement ?
L’on n’obtient pas le soutien d’une entité scientifique nationale, à savoir le CNRS, sans raison. Que vous pensiez en savoir davantage, cela n’engage que vous.
Enfin, le projet ne date pas de 2008 mais de 2003. Concernant son accueil, nous avons été reçus, ce qui est déjà une grosse différence par rapport à l’ancienne mairie, par Mr Plantier dès son
élection. Le maire salue également ses administrés. S’il y a une différence sur la forme, il n’y en a pas sur la fond, le projet étant considéré comme trop ambitieux pour une commune comme Mimizan.
C’est donc la deuxième différence, liée à la première : le projet n’a jamais trouvé d’écho par la méconnaissance de son contenu avant 2008. Au final, pré et post 2008 aboutissent au même constat,
vous êtes donc plus proche de Monsieur Plantier que vous ne le pensez.
Nous ne sommes pas aigris par l’absence d’intérêt de la commune quant à la préservation de la biodiversité car le temps bénévole que nous consacrons à l’association ne peut être perdu dans des
considérations stériles. Nous avons de très belles collaborations, totalement apolitiques, en dehors de Mimizan et bien au-delà des frontières métropolitaines. Notre horizon n’a jamais été occulté
par la forêt landaise, l’esprit d’ouverture ayant toujours été le maître mot de l’ONG. Mais comme dit l’adage : nul n’est prophète en son pays. Et le centre ne sera pas de nationalité
française…
Quant à la déception, depuis 2003… S’il y avait un sentiment à nourrir, ce serait plutôt celui de l’impuissance face à la préservation de la biodiversité par manque de volonté politique. La France
est le champion européen, toutes catégories, en termes de perte de biodiversité mais on a la perte de biodiversité que l’on mérite…
Espérant avoir répondu à vos questions…
Mimizan-Avenir
27 décembre 2011 at 12 h 53 minMadame,
La suffisance n’est pas le mode de dialogue que nous utilisons avec nos
interlocuteurs et le dénigrement n’est pas non plus notre mode de
démonstration.
Pour les aides du CG0 octroyées aux organismes citées elles sont toutes
publiques et délibérées annuellement lors des sessions du Conseil Général.
Nous agissons en totale transparence.
Pour votre projet et les relations tendues que vous semblez entretenir
avec certains de vos interlocuteurs, nous ne rajouterons rien.
Pour de plus amples contacts vous pouvez vous adresser à la direction de
l’environnement du Conseil Général .