Mimizan avenir

VIVRE ENSEMBLE, COEUR DE NOTRE PROJET MUNICIPAL

VIVRE ENSEMBLE, COEUR DE NOTRE PROJET MUNICIPAL

L’amélioration du vivre ensemble doit être au cœur de tout projet municipal.

Chaque action ou décision doit être précédée d’une question fondamentale : sert-elle l’intérêt général ou seulement l’intérêt de quelques uns ?

L’exemple de la politique de l’habitat est en cela parlante. Si l’on veut favoriserl’implantation de résidents permanents qui permettrait tout à la fois d’inverser la tendance du vieillissement de notre population et de pérenniser l’activité commerciale et des services publics de proximité, on facilite l’accession à la propriété ou au logement. Le rôle d’une commune est déterminant car c’est elle qui détient les clefs avec le PLU et le foncier dont elle dispose pour permettre à tous de s’établir ou de se loger sur la commune. Depuis cinq ans, la commune a fait le choix de céder son foncier uniquement à des promoteurs immobiliers dont la cible principale est l’accueil de résidences secondaires ou d’investisseurs à la recherche d’avantages fiscaux. Elle accélère ainsi le déséquilibre entre  le nombre de résidences secondaires (qui progresse fortement) et le  nombre de résidences principales (qui  stagne dangereusement). Par cette politique, on crée un effet d’éviction à l’encontre des actifs par le prix du foncier qui est trop élevé pour qu’ils s’installent.

La poursuite de l’intérêt général par la collectivité serait de réguler le marché  par une offreattractive en direction des actifs plutôt que d’amplifier ses effets en ne s’adressant qu’à des promoteurs qui eux ne poursuivent que leur intérêt particulier.

On pourrait aussi prendre l’exemple de l’aménagement commercial. Tout le monde est favorable à l’augmentation de l’offre commerciale dans la mesure où elle rapproche le consommateur du produit dont il a besoin. Mais cet accroissement doit se concevoir dans le respect du tissu commercial existant afin qu’il bénéficie à l’ensemble de la population. Il ne servirait à rien in fine si la création d’enseignes supplémentaires ou l’extension d’enseignes présentes se faisaient au détriment d’autres qui fermeraient. On obtiendrait le résultat inverse de celui recherché. Là encore, le rôle de la collectivité est de privilégier l’intérêt général afin que l’augmentation de l’offre commerciale profite à tous. La commune dispose des outils règlementaires nécessaires pour réguler ces implantations et préserver les équilibres essentiels  entre les différents pôles urbains et de service de la commune. Nous ne sommes pas sûrs que ces réflexions préalables mais essentielles pour le fonctionnement de Mimizan aient été menées lors des autorisations délivrées pour le développement du pôle commercial à l’entrée Est de Mimizan.

A un moment où tout le monde s’accorde à dire qu’il faut revitaliser les centres bourgs en y ramenant de l’habitat et des services de proximité (comme les commerces), on fait le choix inverse quitte à déséquilibrer tout le fonctionnement urbain, social et environnemental de la commune.

Tout ceci démontre qu’en se précipitant pour donner satisfaction à des intérêts particuliers, on prend le risque de mettre à mal le vivre ensemble et par la même l’intérêt général de la communauté mimizannaise.

Derniers commentaires

  • Renée Karcher-Fortinon
    31 octobre 2013 at 18 h 36 min Répondre

    Quand va t-on rendre Mimizan aux Mimizanais ?
    Bien que native de Mimizan, je vis en région parisienne depuis une vingtaine d’années, mais j’y suis suffisamment attachée pour y revenir trés souvent.
    Avec du recul, je m’aperçois que Mimizan évolue, mais hélas pas dans le sens qu’il faudrait.
    Des constructions fleurissent ici et là, notamment sur la plage du courant qui a représenté pour des générations de Mimizanais un lieu de loisirs, où petits et grands venaient profiter des plaisirs
    de la baignade. A qui destine t-on ces logements ? Mimizan est elle vouée à devenir une ville fantôme l’hiver ?
    D’une période de vacances à l’autre, le plan de circulation est modifié. Je continue pourtant à chercher vainement la logique de ces changements à la marge, sans trouver de réponse.
    Le réaménagement de la plage a été fait, mais pour qui ? J’ai la conviction que le principal problème de la Municipalité actuelle est de décréter des aménagements sans concertation avec les
    principaux interressés que sont les Mimizanais.
    Depuis 2008, j’ai la sensation que Mimizan est entrain de perdre son âme et tout ce qui faisait le charme de cette petite ville balnéaire, au profit de l’argent. Quel Gâchis !
    J’espère du fond du coeur que cette mascarade prendra fin le 30 Mars 2014.

    Renée Karcher-Fortinon

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