Durant ces dernières années, l’accroissement du réseau cyclable permettant un maillage important en voies douces a été complété par une meilleure prise en compte des dessertes des bourgs centres afin que le vélo devienne un véritable vecteur de la mobilité permettant à tout un chacun de l’utiliser pour des déplacements courts afin d’ accéder en toute sécurité aux services, commerces ou loisirs, voire au travail. Cela est en parfaite adéquation avec son appartenance au réseau des territoires à énergie positive.
Dans la même veine, de lourds investissements sont opérés dans la transition énergétique des bâtiments communautaires et dans le développement des énergies renouvelables afin de limiter les consommations énergétiques.
Toujours pour préparer l’avenir, un travail important a été mené sur la ressource en eau tant en quantité qu’en qualité. De même, des investissements récurrents sont réalisés sur les réseaux d’eau et d’assainissement pour améliorer leurs performances. La station d’épuration a vu sa capacité de traitement accrue pour faire face aux besoins croissants liés à l’augmentation de la fréquentation. Quand on sait l’enjeu que représente l’eau, bien commun par excellence pour notre avenir, il est indispensable qu’une attention particulière soit portée à nos ressources grâce à une gestion publique favorable aux seuls intérêts de la population et non à ceux d’exploitants plus préoccupés par leurs dividendes que par le service rendu.
Étant un territoire littoral, nous sommes particulièrement sensibles aux effets du changement climatique. La montée du niveau des océans, l’érosion du trait de côte, l’augmentation de la fréquence des tempêtes place notre front de mer et notre embouchure en situation de risque de submersion marine et de recul du trait de côte. Depuis un peu plus de dix ans, des travaux de confortement des ouvrages, de fixation des dunes, de gestion des sédiments, de sensibilisation du grand public au risque sont menés dans le cadre de la stratégie de gestion du trait de côte dont nous venons de valider la deuxième phase qui s’étalera de 2024 à 2027.
Dans un domaine très différent, celui de l’aéronautique, la CCM gère la plateforme de Mimizan où exercent plusieurs acteurs de l’aviation pour des activités de loisirs et des activités professionnelles. Depuis quelques années, le dispositif saisonnier de secours en mer par l’hélicoptère de la gendarmerie nationale est accueilli sur cette même plateforme. Cette implantation s’est traduite par la construction d’un nouveau hangar en 2024 qui, en plus d’héberger les secours saisonniers, abrite une salle de soins de premier recours gérée par le SAMU permettant ainsi de traiter certaines urgences et éviter des déplacements dans les services hospitaliers.
MIMIZAN AVENIR
Photos : © Mimizan avenir
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