Mimizan avenir

Une acquisition onéreuse et précipitée

Une acquisition onéreuse et précipitée

Au cours du conseil municipal du 9 novembre, la commune s’est rendu propriétaire auprès de la société civile BEMA, d’une parcelle de terrain de 1843 m², au bout de l’avenue du Courant, au prix de 160 000€ .Ce terrain nu- situé au bord du courant- était rattaché à la propriété de l’hydrothérapie. Il est totalement inconstructible, car frappé par la loi «littoral» et n’a donc aucune valeur immobilière. Il n’y avait aucune urgence pour la commune à se précipiter sur cette acquisition, surtout dans le contexte budgétaire évoqué dans un récent article.

De plus, cette propriété a fait l’objet de la part de la collectivité de travaux de protection depuis de très nombreuses années, au regard de son exposition au risque d’érosion et de submersion ; et ce  n’est pas fini car des interventions lourdes sont programmées dans le cadre de la stratégie de la gestion de la bande côtière.

Nous ne comprenons pas ce qui a présidé à tant de précipitation et qui a conduit à un prix en décalage total avec la valeur intrinsèque du terrain : 86€ le m² pour sept places de stationnement que la commune avait réalisées et payées et de la pelouse qu’elle avait elle-même semée.

Xavier Fortinon

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