Mimizan avenir

Justice et égalité de tous devant le service public

Justice et égalité de tous devant le service public

La dernière tribune libre des élus de l’opposition pour le journal municipal le « M » est le moment de rappeler que l’ensemble des habitants du territoire de la communauté de communes de Mimizan et les habitants du nouveau quartier des Hournails (Mimizan plage) ne sont pas égaux devant le financement de l’assainissement collectif.
Le moment également de rendre hommage à l’action de Rémi Rodriguez – responsable de la gestion de l’eau et l’assainissement au sein de la communauté de communes de Mimizan qui nous a quittés cet été –, pour faire appliquer la législation.

Aujourd’hui, les habitants de la ZAC des Hournails sont les seuls habitants qui échappent à la participation financière à l’assainissement collectif (PFAC) par décision unilatérale des élus mimizannais. C’est donc l’ensemble des usagers de ce service de la communauté de communes de Mimizan qui finance les conséquences de l’urbanisation de cette zone en matière d’assainissement, alors que les principaux responsables de l’extension des réseaux et de l’augmentation de la capacité de la station d’épuration n’y participent pas.
Bien que le Maire de Mimizan se soit engagé à régler cette inégalité entre les usagers, ce problème reste pendant.

Régler le litige

Depuis plus de deux ans, Rémi Rodriguez, élu de Pontenx-les-Forges et responsable de la gestion de l’eau et l’assainissement au sein de la communauté de communes de Mimizan – un homme épris de justice et d’égalité de tous devant le service public –, avait entamé auprès de la mairie de Mimizan les démarches pour que les habitants de la ZAC des Hournails participent au financement des infrastructures d’assainissement collectif. En clair, faire appliquer tout simplement les textes en vigueur.

A chaque conseil d’exploitation de l’eau, le sujet était remis à l’ordre du jour. Rémi Rodriguez, avec la ténacité qui était la sienne, interrogeait les élus mimizannais : gênés, ils répétaient que ce n’étaient pas eux qui géraient directement le dossier. Quant au Maire, il affirmait, en Bureau de la Communauté, qu’il était d’accord pour le règlement de ce litige mais, à aucun moment, ses déclarations furent suivies d’effets.

Justice à deux vitesses

Force est de constater une fois de plus que les actes sont loin des paroles de façade. Alors que la majorité de l’urbanisation de Mimizan se concentre sur la ZAC des Hournails, que les travaux de la station d’épuration avec son extension – financés à hauteur de 4 millions d’euros par la communauté de communes – sont achevés, la commune de Mimizan reste débitrice auprès de la communauté de communes de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Conseil municipal après conseil municipal, la majorité ne cesse de claironner que la ZAC des Hournails dégage des excédents financiers lui permettant de financer, entre autres, le Skate Park. Mais, à côté de cela, elle ne paye pas ses dettes.

La mairie de Mimizan voudrait que les Mimizannais comprennent que le droit s’applique différemment selon leur lieu d’habitation, elle ne s’y prendrait pas autrement. Y aurait-il une différence entre les habitants des Hournails et les autres habitants de notre territoire nécessitant une politique d’exception ?

Poursuivre le combat

Soyez assurés que nous mettrons tout en œuvre pour que les engagements maintes fois répétés par le Maire soient effectifs, afin de mettre un terme à cette injustice.
Rémi Rodriguez nous a quittés cet été. Sa disparition a marqué tous les esprits. Les élus de Mimizan Avenir ont le cœur lourd. Nous poursuivrons inlassablement le travail entrepris avec perspicacité et détermination par Rémi Rodriguez, pour restaurer, tout simplement, le principe d’égalité malmené à Mimizan.

 

Derniers commentaires

  • Danthez Gérard
    13 septembre 2016 at 14 h 38 min Répondre

    Après avoir feuilleté le M n°10, véritable album photo, j’ai été interpellé par la réponse faite à un administré, concernant un litige entre la Commune de Mimizan et la Communauté des Communes, et qui porte pour la modique somme, excusez du peu, de 800 000€. La majorité municipale usant de tous les artifices, même du chantage, pour ne pas acqitter son dû.

  • JPR40
    15 septembre 2016 at 7 h 41 min Répondre

    J’ai comme un doute sur cet « administré ».. Ne serait ce pas 1/4 de page supplémentaire pour la tribune libre de la majorité ?!…

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