La cigale ayant dépensé
Sans compter,
Se trouva fort dépourvue
Quand la dette fut venue :
Plus un seul petit enclos
Ni de clients au casino.
Elle alla crier famine
Chez la banquière sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques euros pour subsister
Jusqu’à l’élection prochaine.
« Je vous paierai, par quinzaine
– Promit-elle – en effet
Capital et intérêts. »
La banquière est prêteuse
Mais hélas à fort taux.
« Que faisiez-vous dans vos bureaux ? »
Dit-elle à cette prétentieuse.
« Bon an mal an, à tout venant
Je dépensais, ne vous déplaise. »
« Vous dépensiez, j’en suis fort aise.
Eh bien ! Remboursez maintenant ! »
Jean-Pierre Roques
Tauzia Alain
9 avril 2018 at 10 h 02 minExcellent et tellement vrai, malheureusement pour les contribuables Mimizan
Didier Molinier
12 avril 2018 at 10 h 50 minVrai !
Je ne suis pas mimizannais de souche mais de coeur
Bien sûr il faut se développer mais il faut rester à ses valeurs culturelles .il ne faut pas que la côte atlantique devienne la côte méditerranéenne.
Il faut garder cet espace naturel de liberté protéger à tout prix le littoral, arrêter de bétonner à outrance pour faire arriver un tourisme de masse et laisser les promoteurs faire ce qu’ils veulent et donner des faire valoir à des personnes fortunées pour acquérir des terrains dans des espaces protégés, c’est ce qu’il se passe actuellement dans les landes
Un amoureux des espaces naturels