Mimizan avenir

L’aménagement urbain, un enjeu d’avenir

L’aménagement urbain, un enjeu d’avenir

La prochaine tribune libre des élus de l’opposition Mimizan Avenir paraîtra prochainement dans le « M », le magazine d’information municipale. Découvrez-la dès à présent :

Le constat est peut-être difficile à entendre, mais aujourd’hui, notre commune marque le pas. Dans le cadre du Schéma de cohérence territoriale (SCOT)* du Born, il est noté « que la poursuite des tendances observées ces dernières années pourrait avoir plusieurs conséquences néfastes et notamment : – un renouvellement démographique difficile, générant des difficultés de maintien de services et d’équipements à l’année sur Mimizan ; -un développement résidentiel orienté principalement sur les communes rurales, générant des difficultés de renouvellement urbain pour les pôles et des besoins de mobilité accrus. »

Reprise de la croissance démographique
Le SCOT préconise une reprise de la croissance démographique de Mimizan en phase avec l’équipement dont bénéficie la commune. Les acteurs – élus en tête – ont insisté sur la nécessité de réduire la part de résidences secondaires et de travailler principalement sur l’accueil d’une population permanente et active. Nous partageons totalement ces objectifs, mais nous constatons que, alors que nos élus ont validé ce document dont les orientations s’imposeront à Mimizan dans le futur Plan local d’urbanisme (PLU), c’est l’inverse qui se passe actuellement sur notre commune. La question du développement du commerce est aussi abordée : la limitation du développement de l’offre en périphérie et le développement de l’offre en équipement de la personne dans les centralités sont réaffirmés. Dans ce contexte, que penser alors du départ de Weldom et du renforcement de l’attractivité de notre centre bourg ? Aujourd’hui, l’activité commerciale est de plus en plus aimantée par le pôle du centre Leclerc qui, au gré de restructurations internes, attire de nouvelles enseignes.

Absence de PLU
Un réaménagement urbain adapté avec, à la fois, un renforcement de l’habitat en centre-ville et une plus grande perméabilité entre le centre administratif et commercial, redonnerait une nouvelle épaisseur et une dynamique au bourg. Ce réaménagement apporterait de l’attractivité et permettrait un élargissement de l’offre de services et de commerces. Le développement urbain, orienté très largement sur le pavillonnaire, a placé la voiture au cœur de l’organisation des espaces publics. L’objectif serait donc d’inciter aux pratiques de déplacements doux dans le cœur de ville et de favoriser un urbanisme de proximité (rapprocher les lieux de vie pour réduire les distances et durées de déplacements quotidiens domicile-travail…). Pourquoi, lors du réaménagement de la rue du Jardin public et les trottoirs de l’avenue de Bordeaux, n’a-t-on pas pensé à intégrer des cheminements cyclables et piétons, alors que les emprises le permettaient ? D’autant qu’un plan de réaménagement du centre bourg existait (avant 2008), conçu sur le modèle de la rue Grand-Pierre, permettant des emprises pour les circulations douces tant cyclables que piétonnes. L’aménagement urbain conditionne grandement l’attractivité d’une commune. L’absence d’un document d’urbanisme de planification en phase avec les objectifs déclinés devient très préjudiciable.
Elle nous conduit à une politique de cession de foncier sans réelle réflexion urbaine sur l’usage de l’espace.
Mais ces sujets ne sont jamais abordés.

Nous réaffirmons notre disponibilité pour en discuter, au regard de la situation critique dans laquelle se trouve Mimizan.

 

* Le SCOT est un document d’urbanisme et de planification. Ses orientations en matière d’habitat, de déplacements, d’économie, environnement… sont validées par les élus. Le PLU devra les reprendre et être en cohérence avec le document. Lire l’article du journal Sud-Ouest du 27 janvier 2016.

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