Mimizan avenir

Le petit bout de la lorgnette

Le petit bout de la lorgnette

Jeudi 20 /09/2018

18h-19h40

Première partie

Atmosphère : Sucrée

Approbation du compte rendu du Conseil municipal du 26 juillet 2018 : l’opposition s’abstiendra.

Le verbe « édulcorer » a provoqué d’emblée le courroux de Christian Plantier. Il s’est senti offensé, alors que ce mot n’est que prometteuse douceur, atténuation. Xavier Fortinon l’a employé dans un message adressé au maire, parce que certains propos de la majorité et de notre édile- prononcés lors du dernier conseil- n’avaient pas été retranscrits fidèlement dans le compte rendu de la délibération. Auraient-ils pu être mal interprétés ?

L’expression édulcorée « dans un souci de syntaxe irréprochable » concernait l’investisseur du casino ,« le cocorico de Mimizan » comme dit la speakerine de La M. « Ce mec-là », donc…devenu une bonne dizaine de fois, « Monsieur Ginestet », dans le rapport que l’on peut consulter sur le site de la mairie. Il fallait bien ça, car M. Ginestet, quand il parle du maire, le fait en termes fort civils.

Monsieur le maire de Mimizan s’embarque alors dans une justification poussive pour expliquer cette autocensure : « Les phrases sont mieux explicitées dans le langage courant ; je ne serais pas bien dans ma peau si je transformais des phrases. C’est une reformulation de pure forme pour permettre aux lecteurs une meilleure compréhension, quand je relis mes propres œuvres…c’est dommage d’en arriver là. » Où là ? Qui c’est qui s’énerve pour rien ? Juste pour un mot compris de travers…et une remarque parfaitement justifiée.

Outre qu’il ne s’agit point ici de syntaxe mais de niveaux de langue, et que les lecteurs auraient compris, elle est bien emberlificotée l’explication du maire. Il avait simplement manqué d’un peu de courtoisie à l’égard du bienfaiteur, fait preuve d’une certaine familiarité qu’il fallait gommer et…édulcorer. Dommage que ne puisse disparaître le synonyme de mec, « un gars comme ça », de l’édition Sud ouest du 31/07.

 Chassez le naturel, il revient au galop. A moins qu’il ne maîtrise son langage lors de ses futures interventions, le maire pourra toujours occuper les longues soirées d’hiver à prendre les ciseaux d’Anastasie*, pour la relecture de ses « œuvres ».

*personnage symbolisant la censure

Arlette Bouigue

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