Mimizan avenir

Les mots pour le dire

Les mots pour le dire

« Il est temps que les projets de Mimizan, se décident au sein du Conseil municipal, et non plus dans d’autres cénacles. »

Ainsi s’achève la Mise au point des élus de la Majorité dans le M de juillet-août 2017.Le conseil municipal serait un autre cénacle? Et donc un « comité restreint, cercle de gens de lettres, d’artistes ayant des conceptions communes. »Bigre ! S’il est vrai que dernièrement, la majorité a fait assaut de citations de gens de lettres, parfois à tort et à travers, elle ne brille pas par « les conceptions communes. »Ni par son esprit créatif, puisque la tribune libre est un copié-collé de ce qu’a lu le maire, en conseil, le 22/06.

Alors…ce mot « cénacle », employé péjorativement par le ghost writer* du maire et de ses conseillers, je vais lui redonner sa majesté. Sans aller jusqu’à la Cène…et Jésus ! D’aucuns pourraient le faire à ma place, je crois…

Le Cénacle : groupe constitué de Victor Hugo, Théophile Gautier, Alfred de Vigny, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Gérard de Nerval… Des écrivains qui se réunirent pour préparer la révolution romantique, échanger, s’écouter, partager. Bigre ! (bis)

Alors…les élus de la majorité, comparer celles et ceux qui n’adoubent pas vos projets à un cénacle, mon dieu, c’est jouissif et laudatif! Ils n’en demandent pas tant. Ils veulent juste être écoutés, ne serait-ce que pendant les séances de conseil municipal.

Un conseil, c’est une opinion exprimée pour engager quelqu’un à faire ou ne pas faire. Et l’opposition s’emploie à ce que vous ne fassiez pas, que vous ne poursuiviez pas -sans que vous l’entendiez, pour l’instant- nombre de projets qui nécessiteront bientôt, une autre mise au point. Une de plus.

* Le nègre, dans notre langue, auquel je préfère l’écrivain fantôme…des Anglais.

Arlette Bouigue

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