Mimizan avenir

Le petit bout de la lorgnette

Le petit bout de la lorgnette

Jeudi 1er mars

18h-19h 15

Atmosphère : méthode Coué

Après l’intervention de Xavier Fortinon que vous avez pu lire dernièrement, celui-ci est remercié poliment-comme d’habitude- mais avec…soulagement : c’est nouveau.

Les élus majoritaires paraissaient  être dans leurs petits souliers. Un peu crispés, en présentant le débat d’orientations budgétaires (DOB).S’attachant davantage à la forme qu’au fond et donc soulagés de ne point avoir été réprimandés, ils sont quasi euphoriques, après l’analyse de la situation financière alarmante de la commune par le conseiller de l’opposition. La lorgnette se demande s’ils ont véritablement entendu son message, posément exposé, mais implacablement argumenté, daté, chiffré. La force peut être…tranquille. Mais le rapporteur, le maire, sous le charme de cette intervention  si calme, et ne se sentant plus de joie, ont repris point par point les remarques sur l’épargne nette, les dépenses de fonctionnement, la dette. Et ont déroulé les mêmes éléments de langage, répétés tel un mantra : « On maîtrise les dépenses. Tête haute nous sortons de cet exercice. On a bien géré l’affaire -le maire était chef d’entreprise, ne l’oublions pas-. On sait gérer et maîtriser. Nous assumons nos orientations  que nous trouvons bonnes. Le fonctionnement est sain, la commune a des ressources. Nous avons deux lectures différentes. C’est votre rôle de vous opposer. On est confiant. Pas de catastrophe. Pas de catastrophisme. »

Rien de tel que l’autosuggestion pour se persuader que tout va bien. Tout va bien…Tout va bien, dormez tranquilles, Mimizannaises, Mimizannais. M. Plantier veille sur vous et les finances de la ville.

Arnaud Bourdenx, concernant l’épargne nette, jouera cependant une petite note discordante, volontaire, ou pas : « Vous avez raison…pas de catastrophe, encore » Elle peut donc arriver ? Et quelle conséquence pour les administrés ?

Gaétan Videau nous apprendra que si, pour le casino, le Bail Emphytéotique Administratif (BEA) avait été accepté, la dette ne s’élèverait pas à plus de 8 millions « à cause du casino. » Il frétille de contentement, se réjouit « car le recours du préfet a été rejeté ; le casino a été  payé vendredi dernier et nous avons fait appel à candidature pour une Délégation de service public(DSP). »

Se réjouir pour ce casino qui ne devait rien coûter à la commune ? : 4 053 268€…253 000€/an à rembourser. Une paille que les contribuables vont devoir régler ! Une couleuvre difficile à avaler parce que cet achat met en péril l’endettement de la commune, qui progresse de 57% en deux ans et dégrade définitivement sa capacité d’endettement.

La politique communale, les choix politiques d’une commune sont l’affaire de tous les citoyens. Participer, débattre est…affaire démocratique. Ouvrir les yeux…une prise de conscience.

Arlette Bouigue

 

 

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