Mimizan avenir

Le petit bout de la lorgnette

Le petit bout de la lorgnette

Premier épisode du dernier conseil municipal

Jeudi 09/10/2017

18 h – 19 h 15

Atmosphère: Y’a d’l’énervement dans l’air

Pas de smoking de travers. Mais un maire qui prend la mouche à la 19e minute et Gaëtan Videau qui retire sa cravate, à la 23e. Besoin d’air ?

Mon voisin me demande si c’est toujours aussi chaud les conseils municipaux et dit qu’il y reviendra. Non pas parce que tout y est « ordre, luxe, calme et volupté », mais parce qu’il est étonné que tout y soit désordre, sport de combat, réponses floues, évasives, souvent incompréhensibles. Ceux qui prennent la parole, dans la majorité, ne savent pas toujours de quoi ils parlent et s’agacent vite face aux exigeantes questions de l’opposition.

In fine, comme disent Christian Plantier et Arnaud Bourdenx – qui ont dû étudier le latin comme moi le mandarin –, ce qui ressort de ce conseil, c’est : « Nihil novum sub sole.* »

On se doit d’écouter et la fermer quand la majorité répond, explique ou tente d’expliquer. On ferme le clapet de celles et ceux qui l’ouvrent. On dit : « Merci pour votre intervention. » Dont on se contrefiche et on appelle au vote, les moutons. On persiste et on signe dans l’impréparation des points à l’ordre du jour, on fonce le nez dans le guidon, on se croit tout puissant, on balaie toutes les objections.

Le public est rigolard, hilare, bruyant lors des échanges entre Christian Plantier, Arnaud Bourdenx et Daniel Corbeaux.  « Arrête. Tu te ridiculises, mon pauvre. » Peu clairvoyant, le maire n’exige pas le silence, ne menace pas de faire évacuer la salle. Il n’est pas venu une seconde… à l’esprit de notre maire que la salle se gondolait de ses propres réponses, de celles de son premier adjoint et y réagissait, avec volupté. Tout en appréciant l’ironie du conseiller toujours majoritaire.

Un morceau choisi ?

Daniel Corbeaux convertit en francs « pour les personnes âgées » le montant des études pour l’aménagement du Parc d’Hiver (70 000 € dans le budget primitif auxquels s’ajoutent aujourd’hui 120 000 €) et demande des explications. L’humoriste Arnaud Bourdenx : « Je ne peux pas vous répondre en vieux français. » Mais pas plus en français moderne, ce qui est bien regrettable.

On a bien rigolé ? A suivre… dans les prochains jours, la narration de plus sérieuses confrontations.

Arlette Bouigue

 

*Rien de nouveau sous le soleil.

 

 

Derniers commentaires

  • NOUETTE
    13 novembre 2017 at 16 h 44 min Répondre

    Il est très dommage que Mr. Plantier ait défiguré le Mimizan de mon enfance avec du béton. C’est comme l’alcool, un peu oui mais pas plus !!!!!!!!

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