Mimizan avenir

Réponse au scribe du M

Réponse au scribe du M

Dans votre tribune, les critiques pleuvent sur l’opposition. Celles concernant la culture me donnent matière à penser.

L’opposition « dénonce une programmation qu’elle juge élitiste ». Comme c’est étrange, comme c’est bizarre… diraient les Smith dans La Cantatrice chauve. A relire l’intervention de Sandrine Larroca en conseil municipal le 30 juin dernier, je vois une attaque sur les « tarifs, sur les choix de programmation unilatéraux, imposés et déséquilibrés, sur l’absence de projet culturel », certes. Sur l’élitisme : rien.

Retour à l’envoyeur qui reprochait à la Mission d’action culturelle (MAC) d’être élitiste : Ionesco, Hugo… Cette année, ma foi, ça me botte. Face à Jarry, Molière… du temps de Lucille Méziat (ça me bottait aussi). Seriez-vous, sans le savoir, élitistes vous-mêmes ? Il faudra m’expliquer ce qu’est l’élitisme culturel… Peut-être dans une prochaine réunion de quartier avec votre adjointe à la culture.

Contrairement à ce que vous écrivez, la salle du Parnasse n’est pas plus remplie qu’avant. Ah ! Si. Un peu plus pour La Dame aux camélias. Où la majorité est venue soutenir en masse le chorégraphe Régis Obadia et surtout M. Dissaux. Furent même offertes des roses aux danseuses et danseurs ! Assis derrière moi, un représentant de la majorité a dit à son épouse : « J’espère qu’on n’est pas venu pour rien. »

La culture n’est en rien une obligation. Ce serait triste. Elle n’est qu’envie que l’on donne à celles et ceux qui pensent qu’elle n’est pas faite pour eux. Envie d’être une/un autre quelques heures, envie de brûler, d’admirer, de critiquer, de partager, d’imaginer, de s’abandonner, de rentrer chez soi galvanisé, irradié. Parce que la culture, c’est ici et maintenant, avec le royaume d’avant.

Arlette Bouigue

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