Mimizan avenir

Associations sportives : quel débat pour quelles priorités ?

Associations sportives : quel débat pour quelles priorités ?

Voici un nouvel extrait du journal de Mimizan Avenir faisant le point sur la vie associative sportive locale.

mimizan avenir 8-2

Derniers commentaires

  • Christian GAILLARD
    13 avril 2016 at 12 h 59 min Répondre

    Bonjour,

    Afin d’éviter toute polémique qui n’a pas lieu d’exister, je voudrais, en tant que président du Tennis Club Mimizan, faire une mise au point concernant l’article « Soyons sport mais soyons bref ! » :

    Avant toute chose, je précise d’une part que le nombre de licenciés sur la saison 2014/2015 était de 160 et 130 cette saison (chiffre provisoire) et d’autre part que le tennis mimizannais n’est pas LA priorité pour la Municipalité, au niveau des associations sportives, que ce soit à court ou moyen terme. Cette dernière souhaite simplement, pour ce qui nous concerne, réaliser des économies sur les coûts d’entretiens annuels de nos courts en terre battue. Enfin, même s’il est vrai qu’aujourd’hui le nombre de courts du complexe est bien trop nombreux par rapport au nombre d’adhérents, il est fort de constater qu’ils sont bien présents et qu’ils ne sont pas de reste en période estivale !

    Avec l’appui d’un rapport sur le diagnostic de l’état des courts du complexe Pierre Boyau réalisé par notre Ligue et approuvé par la FFT en janvier dernier, il a été envisagé en 2016 une rénovation de deux de nos courts extérieurs (béton poreux) car trop délabrés pour pouvoir continuer à les utiliser. Tous deux ont dépassé la durée de vie normale pour ce type de surface c’est-à-dire 20 ans. Ce sont deux outils de travail essentiels pour notre moniteur et les 60 enfants de l’école de tennis sans oublier la location en période estivale.

    En ce qui concerne les six autres courts extérieurs en terre battue, eux aussi ont dépassé la durée de vie normale et ont besoin (tout du moins pour deux d’entre eux dans l’immédiat) d’un sérieux et rapide lifting si nous ne voulons pas qu’ils deviennent complètement obsolètes et que nous soyons dans l’obligation de les fermer définitivement car trop dangereux à la pratique de notre humble sport, sans compter le préjudice qui en résulterait et qui fragiliserait encore plus la santé financière du club ; moins de courts, moins d’adhérents, moins de location, moins de recettes !

    La mairie est consciente de l’urgence à rénover en profondeur ces courts de notre complexe Pierre Boyau et elle procédera étape par étape en tenant compte des autres priorités de la Ville et surtout des finances !

    Le Tennis Club Mimizan est une association qui fêtera d’ici peu son cinquantième anniversaire et souhaite continuer à vivre afin de permettre aux nombreux passionnés de pratiquer leur sport favori dans un cadre unique que nous devons préserver.

    Oui, c’est un fait avéré, ces travaux sont pour le club une question de survie !

    CQFD

    Je vous remercie.

    Christian GAILLARD

    • Mimizan Avenir
      14 avril 2016 at 12 h 59 min Répondre

      Nous sommes tout à fait conscients que des travaux sont à réaliser au sein du tennis, ce que nous voulions soulever dans cet article, c’est que beaucoup de nos installations sportives sont dans le même état et que rien ne se fait.
      On nous « pond » un skate park à 550000€, une aire de fitness, mais on ne prévoit pas de budget pour la rénovation de nos infrastructures existantes ?
      Je trouve dommage que seul le tennis réagisse à cet article, plutôt que les élus de la majorité. Car nous sommes bien d’accord qu’aucun débat n’est engagé au sein de la collectivité pour améliorer le sport dans notre commune. Nous essayons, dès que cela est possible de lancer le sujet, mais on nous ignore.
      Cela fait 2 ans que je tente de soulever ces problèmes, mais sans résultat aucun, sachez bien que je ne baisserai pas les bras…
      Le sport reste une de mes priorités, non seulement pour moi, mais aussi pour des centaines d’enfants, à qui l’on doit de pratiquer des activités dans de bonnes conditions.
      Annabel Olhasque

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