Mimizan avenir

Un marchand d’illusions

Un marchand d’illusions

Quand il s’agit de culture, M. le maire ne craint pas le grand écart. Plagiat de Bourvil ( » Du fuel, non…du porto, oui » ) et dans l’Edito du programme du Parnasse,  citation extraite de Le Marchand de Venise de William Shakespeare.

« Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun joue son rôle. »

Choix fort judicieux pour Le Parnasse et sa programmation théâtrale. Etonnant et hasardeux, cependant, pour le maire. Le théâtre n’est qu’illusion, mascarade. Le comédien se pare d’un masque pour se glisser dans la peau d’un personnage. M. Plantier ne pouvait pas trouver mieux pour nous rappeler  qu’en la mairie de Mimizan, les rôles sont parfaitement  distribués, derrière les masques et pourquoi pas…la plume. Il  nous prouve fréquemment qu’il n’est pas le véritable acteur- responsable de la municipalité. Celui qui en tient les rênes.

Est-ce lui qui, parmi toutes les pièces de Shakespeare, a choisi Le Marchand de Venise ? Si tel est le cas…il n’a pas été très inspiré. Cette pièce est très critique envers le monde économique et financier, les usuriers. Le dramaturge avait une petite idée des montages financiers : la construction de son Théâtre du Globe, à Londres, a été financée par des emprunts dont les intérêts représentaient une charge lourde et permanente pour sa compagnie…

Cela ne nous renvoie-t- il pas à la dernière décision prise et plus que risquée(BEA) pour la construction du casino? Et à celle qu’il voulait prendre pour la maison de santé, s’il était resté président de la Communauté des communes ?

Dans le monde politique, on entend souvent dire qu’une citation a été sortie de son contexte. Dans le cas qui nous occupe, elle est bien ancrée dans le contexte mimizannais ! Dommage pour celui qui l’a choisie…

« L’ornement, c’est l’apparence de vérité que revêt un siècle perfide pour duper les plus sages. ».Le Marchand de Venise I, 4

Arlette Bouigue

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