Mimizan avenir

ZAC du Parc d’hiver : Le maire de Mimizan répond aux questions

ZAC du Parc d’hiver : Le maire de Mimizan répond aux questions

La municipalité de Mimizan a été interpellée, via le compte Facebook de l’association Mimizan avenir, au sujet de la ZAC d’hiver :

Élection de Frédéric Pomarez le 28 juin. Signature de l’arrêté de défrichement du Parc d hiver le 26 mai et affichage le 14 septembre. Entre temps, signature des promesses de vente des lots de la ZAC du parc d hiver avec 4 promoteurs, publication de l’arrêté de préemption de zones à urbaniser, lancement de l’enquête publique sur le renforcement des berges du courant et dérogation à la préservation d’espèces protégées. Le nouveau maire de Mimizan et son équipe ont déjà renié une de leurs promesses de campagne : faire cesser immédiatement le projet de ZAC du Parc d hiver ET CONSULTER LES MIMIZANNAIS SUR LE DEVENIR DE CETTE FORÊT DE 17 HA. La mandature commence bien, vous ne trouvez pas ?

Frédéric Pomarez, nouveau maire de Mimizan, répond :

Il faut remettre les choses dans l’ordre et vous donner quelques informations.

Tout d’abord, les promesses de vente des lots du parc d’Hiver ont été signées par l’ancienne municipalité et ce, juste avant le second tour, en juin pour la dernière. Nous avons été informés de ces promesses juste après notre installation en mairie. Nous avons saisi un cabinet d’avocats pour connaître nos possibilités de recours et arrêter le projet de ZAC. Nous attendons le rapport.

Nous avons reçu un collectif de riverains pour leur expliquer la situation et notre volonté de consulter les Mimizannais pour un nouveau projet, en espérant qu’un arrêt du projet initial soit possible sans pénaliser les comptes de la commune qui sont catastrophiques. La commune est dans le réseau d’alerte. M. Plantier a été reçu en préfecture en 2019 pour cela. Un audit a été lancé et sera rendu public, bien sûr. Depuis la fin du mois de mai, la Chambre régionale des comptes étudie la gestion communale depuis l’exercice budgétaire 2015 jusqu’en 2019. Au passage, la brigade financière continue son enquête, elle était présente en mairie ces derniers jours.

Pour revenir au Parc d’hiver, l’arrêté préfectoral d’autorisation de défrichement a été délivré au mois de mai. Nous l’avons simplement porté à la connaissance du public par son affichage. Nous n’avons pas l’intention de procéder au défrichement mais nous devons informer des actes pris.

Enfin, pour ce qui concerne la commune, en 2019, suite à l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU), le conseil municipal a voté le droit de préemption et sa délégation au maire. Ce droit qui est donné au maire dans chaque commune n’a pas été suivi d’une parution dans deux journaux d’annonces légales, comme cela est prévu par le code de l’urbanisme : c’est ce que nous avons dû faire pour régulariser la situation. Le début de mandature n’est pas facile car contraint du point de vue financier par des signatures d’actes et de marchés de travaux avant le second tour des élections, sans parler de la gestion estivale et de la rentrée scolaire perturbées par la crise sanitaire que nous subissons.

Nous sommes présents plus que jamais, décidés à changer la gestion de cette commune comme nous nous y sommes engagés. Vous aurez compris que nous héritons d’une situation difficile qui nous contraint mais que nous surmonterons collectivement.

Frédéric POMAREZ

(c) Ville de Mimizan – mimizan.fr

Derniers commentaires

  • Arlette Bouigue
    21 septembre 2020 at 17 h 58 min Répondre

    « La paix vaut mieux que la vérité » disait Voltaire.
    A Mimizan, compte- tenu de la situation financière, des dénis des 7 élu(e)s actuel(le)s de l’ancienne municipalité, des messages facebookiens de personnes qui s’informent peu…la vérité est essentielle. Plus qu’une paix qui ferait silence sur des exactions, des mensonges, des dénis encore et encore.
    A chacun sa vérité? Pas toujours. On peut prouver, on peut argumenter…Je me souviens de ce qu’écrivait l’équipe Plantier, de ce qu’elle propageait sur » l’opposition stérile » qui ne s’opposait que parce qu’elle était dans l’opposition. Une opposition qui alertait. Qui avait raison. Et qui aujourd’hui peut prouver. La justice à ses côtés.

  • Salvaire Bernard
    21 septembre 2020 at 19 h 31 min Répondre

    Pourquoi M.le maire ne s’est t il pas présenté à la présidence de la communauté des communes comme il l’avait annoncé durant la campagne électorale ??

    • Mimizan Avenir
      28 septembre 2020 at 21 h 17 min Répondre

      Je n’ai jamais annoncé que je me présenterais à la présidence de la Communauté de communes(CCM) pendant la campagne, que ce soit lors des réunions publiques, les différentes rencontres sur le terrain ou les différents documents de campagne distribués. Un article de Sud Ouest a évoqué cette possibilité, mais à tort. J’aurais dû faire un démenti mais pris dans la campagne du second tour qui était compliquée à gérer, je ne l’ai pas fait. Avant de penser à la communauté, il fallait au préalable gagner les élections municipales. Ce qui n’était pas acquis.
      Le président actuel maîtrise les dossiers et dispose de la confiance des autres communes. Le maire de Mimizan est le premier vice- président de la CCM: il est ainsi associé aux différentes décisions de la collectivité. Nous voulons retrouver le travail en commun, notamment les différentes mutualisations qu’il pouvait y avoir entre la mairie et la CCM pour un meilleur service public et une meilleure maîtrise des coûts. D’autre part, la situation de la commune demande une présence et un travail importants. Nous travaillons ensemble avec l’ensemble des communes pour l’intérêt du territoire, ce qui avait été oublié par l’ancienne majorité.
      Enfin, il nous a été reproché par M. Bourdenx que le maire de Mimizan devait s’installer à la Présidence de la CCM : je veux juste rappeler que le candidat à cette présidence en 2014 était M. Pons et non M. Plantier, alors maire de Mimizan.
      Stop à la polémique stérile ! Travaillons pour l’intérêt général qui avait été oublié ces dernières années à la mairie de Mimizan.

      Frédéric Pomarez, maire de Mimizan

  • Robert FORT
    22 septembre 2020 at 14 h 46 min Répondre

    Ce problème doit de mon point de vue s’analyser à deux niveaux.
    Tout d’abord il convient de vérifier que dans la forme tout à été fait légalement, sans quoi il pourrait être avancé un vice de forme permettant de remettre en cause le projet. Ensuite reste le problème de fond, et dans la mesure où la réalisation de ce projet était considéré par l’ensemble de l’électorat comme un élément clivant de l’élection (ce qui sera facile à prouver à partir des tracts de campagne), si l’ancien maire à signé des actes afférents au projet entre les deux tours, il me semble que l’affaire peut se plaider facilement.
    Enfin, si par malheur le retour en arrière était impossible, peut être pourrait-on chiffrer le coût de l’arrêt du projet pour la commune et mettre la population devant ce choix.

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