Mimizan avenir

Questions/Réponses – Assemblée générale

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Cessions de terrains/Cité des sports

Xavier Fortinon  fait remarquer que dans sa recherche de moyens financiers, la municipalité poursuit la cession du patrimoine sans réflexion préalable. Elle défigure ce qui a été construit historiquement  et détruit notre cadre de vie (espaces verts). Certains déboisements n’ont pas beaucoup de sens (terrain près de la salle de tennis, triangle de l’avenue des Oiseaux /rue de la Papeterie). On fait tomber des arbres sans projet réel. Et la municipalité ne s’applique pas les règles auxquelles doivent se soumettre les acquéreurs d’un terrain ; intégration des arbres dans le site, quand un particulier construit.

Cependant, les coupes du parcours de santé étaient nécessaires et l’opposition y était favorable (questions de sécurité).

La cité des sports est un sujet de campagne électorale, comme la balnéothérapie pour tous les Mimizannais – dont on sait maintenant que son accès est privé – ou la maison des associations. La majorité met en avant des projets qui interpellent et l’élection passée, ils sont abandonnés ou dévoyés. Son action est basée sur la communication et non sur la réalisation : parler donne l’impression que la ville bouge. Il suffit de remonter dans le temps et de lire les bulletins municipaux… des projets, certes, mais qui n’aboutissent pas. Comme cette cité à 50 millions d’€ qui ne coûtera pas un sou à la ville ! On vend de l’illusion en permanence.

Xavier Fortinon poursuit en évoquant l’absence de réflexion urbaine quant à la pénétration des voies douces (avenue de Bordeaux, rue du jardin public) et le déplacement de Weldom : que va devenir cette superficie ?

Il appelle à la mobilisation pour préparer l’avenir et penser à l’évolution de Mimizan. Il rappelle la stagnation de la population (dernier pic en 1975) son renouvellement qui n’amène ni des actifs ni des permanents. Il convie à assister aux conseils municipaux pour voir ce qu’est un déni de démocratie : refus du débat du fait de la majorité, accusation de mensonges, de calomnies (quoi qu’en dise la tribune de Le M., la place de la Garluche a bien coûté trois fois plus que le prix annoncé).

« On a besoin de vous, de votre soutien. »

Intervention de Marie-France Delest :

En réunion publique, 28 personnes sur 30 se sont opposées à la vente du terrain (côté sud-Mimizan plage). Le terrain a été mis en vente. Les actions de l’opposition sont limitées et les votes des habitants ne sont pas pris en compte. Le maire distille sans cesse ses petites phrases : « Investir, sans augmenter les impôts. » L’opposition n’a jamais dit qu’elle les augmenterait !! Pour l’instant, les ventes se font essentiellement à la plage, mais elles se feront aussi au bourg (autour de la maison de retraite, par exemple). On peut mener une politique plus ambitieuse pour la ville, tout en respectant son environnement qui est son principal atout.

« Tout le monde doit s’insurger. »

Intervention de Jean Bourden :

Il parle d’une situation préoccupante et rappelle que des terrains pourraient être disponibles pour des équipements publics. L’activité du centre des Ormes sera pénalisée par la concentration de commerces autour du centre Leclerc. Quant au terrain sis  autour de la maison de retraite, pourquoi ne pas penser à une maison Alzheimer, puisque la population est vieillissante…

La majorité ne fait preuve d’aucune perspective.

« Or, la préoccupation constante des élus est de voir à long terme, à l’échéance de 20, voire 30 ans. »

Pistes cyclables

Pont des Trounques : aucun passage pour traverser, aucune signalisation pour récupérer la piste vers Lespecier.

Ce tronçon est sur une route départementale et l’aménagement du carrefour incombe au département.

Avenue de la plage/CEL : le rabaissement des trottoirs pour permettre un passage plus commode aux cyclistes, piétons, handicapés en fauteuil est de la responsabilité de la ville.

Les pistes ont besoin d’être rénovées, adaptées. Il faut un accord entre la commune et la communauté des communes en ce qui concerne l’emprise de la voie et la liaison avec le reste de la ville. Il y a travail en la matière et il a demandé à ses services de s’y atteler.

Pour les trottoirs : nécessaire coopération entre commune et communauté. Mais la volonté du maire est de ne pas coopérer. Quand il était Président de la CC, il avait souhaité que l’ensemble des routes et des pistes cyclables y soit transféré. Maintenant qu’il ne l’est plus, fini la mutualisation ! Elle avait été construite, principalement, avec les agents de la CC, mis à la disposition de la commune. Aujourd’hui, la CC se retrouve avec des charges salariales supplémentaires (plusieurs dizaines de milliers d’€).

Même topo avec le Forum de l’emploi à destination des entreprises et des emplois saisonniers. Le montage à l’intérieur du forum est facturé à la CC.

Et M. Plantier continuera à dire qu’il ne fait pas de politique, qu’il n’est ni dogmatique, ni idéologue… mais il reçoit Mme Calmels pendant les Régionales.

Rue de la Papeterie

Les règles de limitation de vitesse changent tous les 300 m. Un peu de cohérence serait souhaitable. A l’intérieur de l’agglomération, la majorité fait ce qu’elle veut, sans concertation. La politique des agents municipaux pourrait être plus bienveillante à l’égard des usagers, car certains se plaignent de son agressivité.

 

 

 

Derniers commentaires

  • Alain Tauzia
    27 février 2016 at 23 h 36 min Répondre

    Dans une vie antérieure, Monsieur le Maire était au bout de la chaîne de transformation des pins des Landes. Maintenant qu’il est auto-entrepreneur, il a décidé de reprendre le métier à la base: il abat les pins des landes. En fait je crois qu’il fait ça pour passer à la télé!. En conclusion, je n’M pas.

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