Mimizan avenir

À des fins politiques, la solidarité ou le règne de la communication

À des fins politiques, la solidarité ou le règne de la communication

Alors que la crise sanitaire-au sens de l’urgence- nous a rappelé la nécessaire solidarité à avoir, nous avons pu mesurer pendant ces deux mois de confinement de simples réalités.

Notre quotidien a été profondément bouleversé : la solidarité entre tous sur le territoire, les relations humaines sont revenues au premier plan. Ne pas pouvoir  retrouver nos proches, nous a manqué….

A-t-on bien pris la mesure des besoins des plus démunis ? Quel sera le nombre de chômeurs dans quelques mois ? A-t-on fait ce qu’il fallait pour relancer très vite l’ouverture des écoles pour nos enfants? Dans quelles difficultés vont se trouver nombre d’actifs ? Commerçants, artisans, tissu économique : que proposer ?

Hélas, il est encore des personnes, des institutions  auxquelles cette crise sanitaire n’a rien appris !

Il me semble que sur le territoire de Mimizan, on devrait pouvoir compter sur une solidarité sans faille dans des actions concertées entre le département, la communauté de communes et la ville de Mimizan.

 

Ce ne fut pas toujours le cas dans un passé récent : 

Si certains ont su mesurer la nécessité de construire et de disposer d’une maison de santé (heureusement que nous l’avions pendant cette crise sanitaire ! Demain elle sera un outil pérenne et indispensable pour les habitants), d’autres, à des fins politiques, ne l’ont pas considérée comme un enjeu vital.

Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui :

Des dispositifs financiers d’aides aux plus démunis ont été initiés par le conseil départemental et la mission locale. Des actions individuelles ont été proposées par des particuliers auprès du CCAS, d’associations caritatives ou directement aux personnes vulnérables. MAIS, aucune action concertée de la mairie de Mimizan avec les autres acteurs du territoire. Hormis le principe de décideur -communicant, des lettres aux Mimizannais,oubliant les initiatives d’associations comme CAF&COM, et bien d’autres ou de commerçants bénévoles. S’agissant des commerçants, très peu d’appuis devant leurs difficultés.

Ce sont bien l’écoute et les échanges qui font que l’on peut travailler les solutions du moment et pour les prochains mois.

Pourquoi ouvrir si tardivement le marché du bourg ? Pas d’action réfléchie mais une communication décidée toujours par les deux ou trois mêmes personnes. Une commune n’est- elle pas administrée par une assemblée élue ? Toutes tendances confondues ?

Dans quel mal être doivent être les agents municipaux et les élus, oubliés, en ces temps difficiles !

La solidarité, c’est aussi le souvenir comme la cérémonie du 8 mai. Interrogeons- nous : les services de l’Etat ont donné pour directives d’associer 5 élus de préférence pour une cérémonie simple, mais reflet de notre histoire. Là aussi, nous supposons que la décision de la municipalité aura été de faire cela en cercle restreint et on communiquera plus tard.

Alors, revenons à des choses simples : bonne gestion, transparence, implication de tous les élus de l’assemblée délibérante. Je pose la question : à des fins politiques, quelles sont les priorités ? Pourquoi aujourd’hui les habitants ne sont-ils pas informés, associés ? Pour les écoles, comme ailleurs ? Pour les masques comme dans nombre de communes ? Pour le soutien aux associations ? Pour l’appui au tissu économique ?

 

Yves Serveto

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