Mimizan avenir

A l’ECOUTE, quoi qu’il en coûte

A l’ECOUTE, quoi qu’il en coûte

La Politique du Quotidien

Mardi 4 juillet. Réunion des quartiers Pyramide 1& 2, Castors, Vieux Verger, Lavignotte, etc., sur l’emplacement du futur City stade.

Relents de goudron dans la forêt : il faisait chaud même à 18h 30.

Cependant, ces rencontres avec les administré(e)s, les citoyen(ne)s, les habitant(e)s sont nécessaires et devraient être plus nombreuses.  Une tout près des logements sociaux, l’an prochain ?

Qui lit Le Mag, in extenso, pour découvrir les travaux effectués, à venir ? Moi, certes, puisque j’y ai relevé cette bourde, page 13 :

«Déployer les moyens nécessaires 

Pour assurer sous les meilleurs hospices afin que touristes, commerçants et population locale soient satisfaits de leurs vacances… »

Il est vrai que j’ai l’âge d’aller en ces hospices aujourd’hui appelés EHPAD-moins beaux que ceux de Beaune- mais j’ai encore l’étincelle neuronale qui me fait voir l’erreur, en rire et souhaiter que la  commune envisage l’avenir sous de meilleurs auspices.

 

Le Quotidien de la Politique

Une première pour moi avec la nouvelle municipalité. Je connus une  réunion de quartier sous l’ère Plantier. Un marronnier : vitesse dans les quartiers.

Ce marronnier est intervenu  assez tard : Il n’y eut pas que des constats, mais des propositions et une envie de collaborer avec la mairie. C’est nouveau et c’est bien.

J’avoue avoir ri puis avoir été fort marrie à l’écoute de certaines demandes :

« Les moustiques sont de plus en plus nombreux, que comptez-vous faire?  L’herbe pousse autour de chez moi, vous tondez quand? Ou dans la propriété voisine qui n’est plus habitée? »

Une dame a rappelé que nous étions tous responsables en nos jardins de la prolifération des moustiques. Et a expliqué comment s’en préserver. Bravo.

« Des trucs pour les jeunes, c’est bien…mais moi, j’aime jouer aux boules. Y’a pas de boulodrome ».

Il y en a trois à Mimizan, a rappelé M. le maire, mais ce monsieur en veut un près de chez lui.

Avec ma voisine, après avoir bu un verre bien frais de vin blanc et grignoté quelques douceurs salées, nous rentrâmes en nos pénates et nous dîmes :

-Y’en a encore qui pensent que l’Etat peut tout et doit tout.

– Y’en a qui savent qu’on ne peut vivre collectivement qu’en s’alliant, individus avec individus. Je vous fais grâce de l’étymologie de ce dernier mot…

– Le maire a répondu, gentiment, fermement, calmement à toutes les questions. Bravo.

Le quotidien est politique et c’est en se confrontant aux besoins, aux souffrances, aux exigences parfois dérisoires des Mimizannaises et Mimizannais que nous avancerons.

Arlette Bouigue

   

 

 

 

 

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