Mimizan avenir

La complainte des bien pensants

La complainte des bien pensants

Une réponse à la tribune de la majorité parue dans le n° 15 du M :

 

Dans les conseils municipaux, les magazines,

Le sieur Plantier, ses moutonniers conseillers

Geignent et se lamentent, font grise mine,

Tant calomniés seraient-ils, par la minorité.

 

Or ils tiennent la ville : ils sont la majorité,

Bradent le patrimoine, endettent la commune,

Dépensent sans compter comme loups affamés,

Mais se plaignent toujours qu’on les importune.

 

« Comment ? Serions-nous de si mauvais gestionnaires

Que l’on nous accuse de faire de mauvais calculs ?

Que nous ne saurions gérer de la commune les affaires ?

Qu’elle serait en pleine infortune ? Ridicule ! »

 

Ô perfides mensonges, ô ruses désespérées !

Déjouons  sans barguigner la vile comédie

De tous ces plaisantins, à la langue acérée

Qui ne sont ni victimes, ni pauvres incompris.

 

Dans leur récente tribune, de son fauteuil d’édile

Les bien pensants invectivent, injurient l’opposition.

Ne cherchez pas des arguments ! Ils déversent leur bile

Sur les élus qu’ils prennent pour ridicules pions.

 

Bien pensants, la critique vous insupporte

Tant, qu’il vous faut ainsi nous insulter ?

Cessez donc de gémir, de larmoyer de la sorte

Avec le temps apparaîtra la vérité.

 

Moralité : Mieux vaut être lanceurs d’alerte et s’opposer aux dérives

Que de s’afficher bien pensants et manier l’insulte comme seule esquive.

 

 

Alain Ringeval et Arlette Bouigue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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