Jeudi 20/09/2018
18h-19h45
Deuxième partie
Atmosphère: Loup…y es-tu ?
L’ordre du jour est copieux et du point 5 au point 9, il bégaie: retraits de délibération de cession de parcelles et nouvelles cessions de parcelles. C’est récurrent. Ce n’est pas à vous, blogueurs et familiers des conseils municipaux que je vais l’apprendre .Pas plus que je ne vous apprendrai que l’opposition n’a pas eu l’heur de voir le projet d’un ensemble immobilier rue du Chéou.«Très beau projet. Projet d’architecte. Je l’ai aperçu», confie le maire. Entre deux portes, sûrement. Elle n’aura pas eu non plus connaissance dans les décisions du maire prises par délégation entre le 26/07 et le 20/09, de la construction d’un complexe d’arts martiaux, d’une salle de réception et de la réhabilitation et mise aux normes des sanitaires et vestiaires du gymnase. Rien n’a été évoqué en commission. Les 128 550€ de maîtrise d’œuvre ne sont pas inscrits au budget primitif (pourcentage d’un montant définitif d’1 million 500 000).L’opposition n’a pas rencontré le cabinet choisi…«Qui peut m’aider? Il faut que les commissions se réunissent. Y’a pas de loup.»Le Directeur général des services(DGS) vient à la rescousse du maire: «On avance. On a une ligne pour les frais d’études.»
Au secours! Si la réponse est aussi floue …c’est qu’il y a un loup, non? Le maire ayant employé deux fois cette expression lors de cette séance…la lorgnette vous invite à un petit jeu: les rechercher dans le prochain compte rendu du conseil municipal. Si elles n’ont pas été édulcorées.
Sur tous ces points …comment dire? L’opposition reste ferme dans ses charentaises ou ses babouches (je n’aime pas le bruit des bottes…) Elle s’est positionnée contre certains projets. Les réponses du maire et du premier adjoint sont toujours confondantes. En voici une :
Sur la parcelle T 111, dont Marie-France Delest a rendu compte dans son article: Mimizan se développe, y’a des contraintes qu’on attendait pas, ça coûte du fric mais Mimizan s’embellit» serine le maire. Xavier Fortinon lui rétorque: «Vous constatez les dégâts. Et vous nous expliquez que c’est vous qui avancez et nous qui reculons.»A surgi alors dans ma p’tite tête, entêtante, la chanson de Souchon que l’on croirait écrite pour le maire et ses affidés. Un karaoké, monsieur le maire?
«On avance
On avance, on avance, on avance
Tu vois pas tout ce qu’on dépense. On avance
Faut pas qu’on réfléchisse ni qu’on pense
Il faut qu’on avance.»
A suivre… Dans le dernier épisode-prochainement sur vos écrans- vous constaterez que c’est toujours la même confondante chanson.
Arlette Bouigue
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