Mimizan avenir

Le petit bout de la lorgnette

Le petit bout de la lorgnette

Jeudi 28/03/2019

18h-20h20

Atmosphère : Entre débattre et battre la campagne…

Sur les points épineux à l’ordre du jour (1-3-6 et même 9 et 11), quand le maire proclame que le débat est ouvert, il y a celles et ceux qui proposent un débat et ceux qui battent la campagne. Au sens figuré, bien entendu. Je flaire, je renifle cependant, un petit air de campagne 2020 dans l’attitude et les certitudes du fidèle premier adjoint- dauphin adoubé par M. Plantier sur FGL- qui s’est humecté les lèvres souvent, affichant de plus en plus sa soif de pouvoir. Mes prévisions n’engagent que moi, pas le budget 2019 !

Parce que pour lui, tout va bien. Presque bien. Et ce « presque » incombe aux élus minoritaires qui ont voulu empêcher des projets d’aboutir ou qui ne pompent rien aux statistiques de l’INSEE. La ritournelle habituelle, à laquelle se joindra le maire, répétant ad nauseam, ce qu’un scribe écrit pour les éditos ou la tribune de Le M. Leur ton est arrogant, péremptoire mais il ne parvient pas à faire diversion, à masquer la vacuité de leurs réponses peu crédibles.

Lorgner, est un exercice de plus en plus difficile. C’est que je finis par me répéter ; je tourne en rond, comme un poisson rouge dans son bocal. Mais comme tout ne tourne pas rond dans cette majorité, un petit effort s’impose. Voici donc quelques citations-des discours souvent entendus, parfois nouveaux et renversants- de la séance de ce jeudi soir, pour assouvir votre gourmandise et dont je vous laisse trouver les auteurs.

Le budget ? «Vous avez des mots forts qu’on a l’habitude d’entendre, depuis le début que nous sommes aux affaires. Vous ne retenez que ce qui vous intéresse : le catastrophisme. Il y a des recettes qui se meurent et des recettes qui naissent. On ne regarde pas passer le train. Le budget 2019 n’est pas réalisé à 100%, c’est normal. Il y a un décalage de contrats non signés pour les achats. Il faut garder de l’optimisme dans nos prévisions…A vous écouter, on va dans le mur. La situation budgétaire est tendue, mais pas catastrophique. On n’est pas en danger. Nous maintenons le cap pour l’embellissement de la ville. Les DSP sont toujours sources de revenus. »

Le casino ? « C’est pas nous qui avons choisi d’acheter le casino. On a été contraints. »

La démographie ? « Vous êtes partis dans les chiffres d’il y a trente ans. »

L’achat de la colonie du Tarn et Garonne ? « C’est hors-sujet. »

Les baignades non surveillées ? Première semaine de juillet et dernière semaine d’août : « Il faut de la discipline ; les gens n’ont qu’à aller se baigner là où c’est surveillé. »

La création d’une salle de sports ? La fin de la réponse du premier adjoint m’a sidérée : «Vous avez bien commencé votre intervention, mais on sent le doute dans votre phrase. Nous sommes au carrefour de notre réflexion. Quelqu’un dans votre équipe était au courant…et tout se dit à Mimizan. »

Tiens ! Voilà la rumeur…la rumeur rampante et tout ce qu’elle véhicule de mensonges. Je vous laisse aller chercher la vérité. Sans battre la campagne…

Arlette Bouigue

 

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