Point 1 de l’ordre du jour. M. Cassagne en résume un contenu peu fourni : activités sportives pour enfants pendant les vacances scolaires, tarifs en vigueur.
« Quelles activités ? » demande Annabel Olhasque. « Je ne les ai pas en tête », répond, désinvolte, le rapporteur.
Elle s’entête et lui rappelle, encore une fois, qu’aucune commission-sport n’a été réunie depuis le début de la mandature. M. Cassagne perdrait-il la mémoire ? Le placard à archives devrait la lui rafraîchir. Le 17 décembre 2015, il avait promis, juré – pas craché – que l’oubli serait réparé. Cette fois, c’est le maire qui déclare : « On fera une commission. »
M. Cassagne considère, lui, que « la commission pour ce genre de choses n’est pas utile. Elle va durer dix minutes« . La conseillère, ironique, le remercie : « En fait, vous ne voulez pas nous faire perdre notre temps. »
Non ! Mais allô quoi ? Une commission qui intéresse des parents et des enfants ? Abracadabrantesque… dirait le grand Jacques.
Fort heureusement, il y a des commissions qui ont lieu et qui servent à quelque chose.
Point 12 : fixation du prix de vente (dossier lotissement du RAZ). Nos élus mandatés ont retrouvé M. Pons pour en discuter. Le prix de vente avait été fixé à 80 € le m2. Excessif et dénoncé par l’opposition. Grâce à la persévérance de nos « commissionnés…minoritaires », il est passé à 60 € le m2 TTC, soit 50 € HT. « Même à ce prix-là, la collectivité continue à gagner de l’argent », glisse XF. Et les acquéreurs ne pourront que s’en réjouir… La lorgnette qui a acquis un terrain à Pyramide 2 en 2009 se souvient des prix pratiqués : entre 38,50 et 48, 50 € le m2. Et n’ajoutera aucun commentaire… car nous savons tous par quelle majorité le lotissement fut mis en œuvre.
Point 16 : vente de la parcelle cadastrée AZ 178. Ce dossier n’a pas été validé lors d’une commission-urbanisme, avec, toujours, M. Pons. Les futurs acquéreurs ont déjà acquis un terrain côté sud. Pour lequel ils se désisteraient, mais aucun courrier n’est encore parvenu en mairie. Marie-France Delest suggère que sur cette parcelle, pourraient voir le jour, trois ou quatre lots pour primo-accédants. « Mais comme vous avez besoin d’argent de suite… »
La lorgnette a le tournis : la municipalité vend un terrain à quelqu’un qui en a déjà acquis un, mais qui risque de se désister ? Et il faut voter ?
Comprenne qui pourra…
Arlette Bouigue
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