Jeudi 22/10/2020
18 h-20 h
Atmosphère : Étouffante
Enseigner, c’est faire signe
Enseigner, c’est instruire
Enseigner, c’est renseigner
Quitte à en saigner.
Enseigner, c’est donner à lire, à voir, à observer, à critiquer, à tolérer, à informer, à porter jugement.
Quand tout est proposé pour le porter.
Enseigner, c’est ce qu’a fait Samuel Paty. Pour que vive la laïcité. Pour que vive la liberté d’expression. Il en est mort.
Hommage lui fut rendu en ce jeudi d’octobre noir.
On aurait pu attendre un peu de dignité, de retenue de la part des élu(e)s de l’opposition après les mots du maire et la minute de silence.
Rien de tel. Leur abstention sur l’approbation du procès verbal du conseil municipal du 30 juillet 2020 présageait d’emblée de leur état d’esprit. Ils ne se sont pas abstenus sur le contenu mais parce que les documents sont flous ! Puis ce fut un déferlement d’invectives, de piques, de délires, de mensonges, d’accusations, de désinformations accumulés sans la moindre trace d’arguments. Avec force vociférations, pour ne pas dire éructations de la part de M. Bourdenx et de Mme Amestoy qui n’entendront jamais raison.
Il me semble obscène de rapporter tout ce qui fut dit… Je m’en tiendrai à ceci :
Face au bilan financier des années Plantier qu’ils refusent d’assumer. On leur répondra : « Vous n’usez que de la véhémence. Vous entretenez la confusion. En haussant le ton, vous pensez que cela fera taire les autres. Vous ne voulez plus entendre parler de vos comptes ; soyez rassurés, on ne s’arrêtera pas. Ne soyez pas impatients. Les résultats vous feront avaler votre morgue. »
Face à leur échec aux élections municipales. Ils pourraient en tirer un enseignement… Ils réclament, sans vergogne aucune, des excuses publiques. « Vous avez volé notre élection. Au mieux vous vous êtes trompés [sur les finances] ; au pire vous avez menti. » Et ce faisant, prennent les électrices et les électeurs pour des… imbéciles.
Menteur : le mantra dans la bouche des deux élus minoritaires qui refusent de faire face à la vérité. Même lorsqu’elle est exposée par les services de l’État – dont on ne peut mettre en doute la neutralité – venus informer l’assemblée sur l’analyse financière de la commune à fin 2019.
Quand la Chambre régionale des Comptes rendra en toute objectivité son verdict, Mimizannaises et Mimizannais… vous pourrez alors juger en toute connaissance de cause.
Arlette Bouigue
Pas de commentaires