Mimizan avenir

Lutter contre l’inégalité sociale opérée dès le plus jeune âge

Lutter contre l’inégalité sociale opérée dès le plus jeune âge

Après les annonces gouvernementales concernant la réforme du collège, Christine Cassagne, première adjointe au Maire en charge de l’éducation, s’interroge sur l’égalité des chances au sein de l’école de la République.

Une des mesures du gouvernement Attal est la création de groupes de niveaux pour les élèves de sixième et de cinquième dès la rentrée prochaine. Mais n’est-ce pas faire fi des principes fondamentaux de l’éducation publique tels que l’égalité des chances, l’inclusion et la qualité de l’enseignement ?

Quand on sait que pour progresser, un élève doit se confronter à meilleur, on comprend aisément que ces groupes de niveaux ne feront qu’augmenter le mal-être des enfants en difficultés scolaires. Jusqu’à présent, dans une classe hétérogène, les bons élèves venaient en aide aux élèves en difficultés ce qui permettait de développer des amitiés et un esprit fraternel au sein des groupes. Classer les élèves en fonction de leur niveau au lieu d’offrir des parcours diversifiés, c’est augmenter la fracture sociale.

Il apparaît évident que notre nouvelle ministre de l’Éducation nationale, qui a placé ses enfants dans un collège privé huppé pour cultiver l’entre soi, ne semble pas la mieux placée pour que l’école soit un sanctuaire de l’égalité des chances.

Une de nos missions, à nous élus, doit être de lutter contre cette inégalité sociale opérée dès le plus jeune âge.

Contrairement aux annonces gouvernementales, le port de l’uniforme ne règlera pas le souci des inégalités au sein de l’école. C’est en prenant des mesures fortes que l’école retrouvera son rôle d’ascenseur social.

À Mimizan, nous menons une politique sociale juste auprès des familles. Notre rôle est de permettre à tous les enfants d’accéder à la culture et au sport et de développer leur esprit citoyen.

À titre d’exemples, nos écoliers fréquentent régulièrement pendant le temps scolaire la médiathèque, le Parnasse, la piscine intercommunale et de nombreuses activités leur sont proposées pendant les temps périscolaires et extrascolaires.

Enfin, nous mettons des moyens humains afin que les enfants ayant des besoins particuliers puissent participer comme les autres aux activités pendant la pause méridienne et fréquenter le centre de loisirs.

Nous, élus de Mimizan, allons poursuivre nos actions afin que tous les enfants puissent accéder à une éducation de qualité et accessible à tous.

Christine CASSAGNE

 

 

 

Derniers commentaires

  • Barrère Cath
    29 janvier 2024 at 10 h 50 min Répondre

    J’adhère complètement au contenu de cet article. D’expérience, on sait, maintenant, que les groupes de niveau sont contreproductifs à moins de vouloir créer des classes « elites » et des classes « poubelles ».
    Quant à l’uniforme, c’est tellement anecdotique… !

  • Lézama
    25 mars 2024 at 10 h 29 min Répondre

    Ne reviendrions-nous pas , peu à peu, aux classes dites de 6ème et 5ème de « transition » des années 70 ? Y étaient regroupés tous les enfants en grande(s) difficulté(s) qui avaient bien peu de chance , pour ne pas dire aucune , de réintégrer le cursus  » normal » ???? Quant à l’uniforme , à part coûter beaucoup d’argent , je me demande en quoi cela pourrait réduire les inégalités. Que l’on donne plus de professeurs , plus de surveillants , plus de psychologues scolaires , de rééducateurs … en un mot PLUS DE MOYENS à l’éducation nationale laïque et tout ira BEUCOUP mieux !!!!

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