Mimizan avenir

Notre environnement : une préoccupation majeure !

Notre environnement : une préoccupation majeure !

Voici la tribune libre des élus de l’opposition, à paraître prochainement dans le magazine municipal:

 

La collectivité doit de plus en plus intégrer dans ses aménagements urbains la prise en compte des évolutions climatiques des prochaines décennies. Nous devons avoir un rapport nouveau aux espaces verts urbains.

De l’utilité de la végétation.

L’un des éléments les plus fondés est celui de l’utilité de la végétation en cas de canicule, amplifiée par la chaleur stockée par le béton et le bitume très présents dans nos cités. Au sein des communes, les parcs constituent de véritables îlots de fraîcheur et font partie intégrante des dispositifs de lutte contre les fortes chaleurs.

Il est d’usage dans l’analyse des stratégies d’aménagement d’étudier l’impact de nos actions sur l’environnement. Il serait aussi important d’élargir cette vision dans les opérations d’urbanisme : ce n’est pas seulement notre impact sur le milieu naturel qu’il faut prendre en compte, mais également les effets de ce même milieu quelle que soit sa taille, sur les habitants actuels et sur ceux qui vivront dans les aménagements que nous concevons.

La place des Ormes : un contresens environnemental

Quelle réflexion a présidé conduisant à l’abattage pur et simple d’ormes de 20 ans et la mise en place d’un espace minéralisé qui absorbe et restitue la chaleur ? A aucun moment ce projet n’a été présenté et débattu, ce n’est pas faute de l’avoir sollicité. Une fois de plus, c’est la défiance qui prédomine sans imaginer un seul instant que nos propositions puissent contribuer à une amélioration du projet ou du moins à une approche complémentaire qui balaie l’ensemble de ses composantes.

Une municipalité climatosceptique ?

On ne cesse de nous prévenir sur les changements profonds qui vont intervenir, mais à aucun moment la municipalité n’infléchit sa politique en matière d’équipements.

L’aménagement urbain et le déploiement des zones d’habitat sont précédés systématiquement de défrichements conséquents sans véritable réflexion sur la préservation des végétaux en place. C’est la politique de la terre brûlée : le secteur derrière le centre commercial Leclerc, demain le parc d’Hiver, l’ex- colonie du Tarn et Garonne -dont on attend les plans- où l’on s’emploie plus à tenter de contourner l’aspect réglementaire plutôt qu’à penser un aménagement en accord avec l’environnement qui nous entoure.

Le clinquant prime sur le fonctionnel : multiplication des panneaux lumineux pour accroître sans cesse la communication de la municipalité sans se préoccuper de l’empreinte carbone de ces investissements.

Une prise de conscience de chacun de nous.

Chacun à son niveau peut amplifier ou atténuer les effets du changement climatique. C’est un défi quotidien qu’il faut relever et cela touche l’ensemble des politiques menées par les collectivités : sensibiliser les plus jeunes, améliorer la sobriété dans la consommation des bâtiments publics, augmenter la part du végétal dans les agencements urbains, penser à la place des déplacements doux (vélos et piétons) dans les aménagements de voies afin de faciliter les déplacements décarbonés au quotidien…

L’environnement est notre bien commun. Préservons-le et ayons les gestes adaptés pour accroître notre résilience aux changements qui se font jour.

Les élus de Mimizan Avenir

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