Mimizan avenir

Promesses tenues ?

Promesses tenues ?

Voici la dernière tribune libre des élus de l’opposition pour le prochain numéro du « M », à paraître prochainement.

Être opposant nécessite de la constance, de l’investissement, de l’abnégation et beaucoup d’attachement à sa commune et à sa vie démocratique.
Alors que tribune après tribune, dans cet espace confiné, nous vous alertons sur nombre de sujets de votre quotidien sur lesquels nous ferions des choix différents, en réponse, nous sommes vilipendés, caricaturés et présentés comme funestes et de mauvaise foi par l’équipe de la majorité municipale.
Ses élus égrènent leurs projets et affirment – à juste titre – qu’ils ont été élus sur un programme et qu’ils comptent bien le respecter. Prenons-les aux mots !

Confrontons les volumineux documents délivrés durant leur campagne électorale de 2014, constituant leurs engagements pour Mimizan et sa population, avec la réalité que vous vivez au quotidien. Chacun en tirera, en toute objectivité, les conclusions qui s’imposent.

La démocratie
Durant son premier mandat, Monsieur le maire n’a pas cessé d’argumenter qu’il était neuf et inexpérimenté, que ses manquements n’étaient que des erreurs de débutant et que le second mandat serait exemplaire en la matière.
Dans sa propagande électorale, « Pour réussir ensemble décidons ensemble », les élus et la population devaient être étroitement associés aux projets et au processus de décisions : création des comités de quartier avec gestion budgétaire, conseil des jeunes, commissions municipales élargies,… la liste des innovations était impressionnante.
Sa mise en œuvre l’est tout autant… dans l’autre sens.
Le maire a commencé son second mandat en fanfare avec le limogeage de ses deux premiers adjoints qui avaient eu l’outrecuidance de vouloir lui ouvrir les yeux sur des pratiques pour le moins douteuses. Craignant un « effritement de sa majorité », pressions « amicales », récompenses et autres convocations dans son bureau sont venues sceller les rangs d’une majorité de façade.

L’absence de commissions
En matière de discussions, la vie municipale n’est qu’une succession de décisions unilatérales dont la très grande majorité n’a fait l’objet d’aucun débat en commissions. La réponse de l’adjoint aux sports, au cours d’un récent conseil municipal, en est l’expression même : « On perd notre temps en commission. » Il est vrai qu’il n’en a pas beaucoup perdu, car la commission dont il est responsable ne s’est jamais réunie. Le conseil municipal est devenu une chambre d’enregistrement.
En matière culturelle, l’élargissement prôné s’est traduit par la suppression de la Mission d’action culturelle (MAC), constituée de bénévoles qui assuraient la programmation du Parnasse, confiée à un prestataire privé payant.
Le conseil des séniors est dorénavant présidé par l’ex-directrice générale des services de la commune, afin que cet organe ne soit pas source de difficultés et de parasitage avec l’action de la majorité municipale.
Monsieur le maire – qui se présentait comme un novice – a vite compris comment annihiler toute tentative de remise en cause de son autorité et de son organisation.
La suite au prochain numéro, pour continuer à vous éclairer sur la réalité de ce mandat en contrepoint de ce que vous lisez dans la communication officielle.

 

Les élus de Mimizan Avenir

 

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