Mimizan avenir

Le bon sens près de chez vous

Le bon sens près de chez vous

Voici la tribune libre des élus de Mimizan Avenir qui doit paraître prochainement dans le M.

« Le bon sens près de chez vous. »  Ce fut le slogan d’une grande banque pendant de nombreuses années. Lors du conseil municipal du 9 février – portant sur le casino – Monsieur le maire a conclu les délibérations en ces termes : « Nous espérons que le bon sens l’emportera. »

Nous en acceptons l’augure, mais confrontons cette déclaration à l’épreuve des dossiers d’actualité.

Centre Bourg
Après que le conseil municipal a lancé l’étude sur le réaménagement de la place des Ormes, le maire s’était engagé à nous associer à la réflexion. Depuis plus d’un an, aucune concertation, aucune réunion, alors que nous avons fait à moult reprises des propositions pour ce secteur de Mimizan. Or, nous en serions à la fin de l’étude. Le projet – dont on ne peut pas prétendre qu’il ait soulevé l’enthousiasme – a été présenté aux commerçants. Alors que cette municipalité a fragilisé les Ormes en acceptant le déplacement de Weldom sans contrepartie et en laissant, de fait, cet espace commercial se désertifier – il suffit de constater sa fréquentation et le départ de certaines enseignes –, il serait proposé d’en supprimer l’accès par l’avenue de Bordeaux, artère qui constitue la porte d’entrée et de sortie de cette zone. De plus, la capacité de stationnements devant un certain nombre de commerces serait réduite. Est-ce là « le bon sens en action » ?

Casino
La commune – condamnée trois fois par la justice administrative pour irrégularités dans les procédures de Délégation de service public (DSP) pour l’autorisation des jeux et pour irréalisme dans le modèle retenu pour la construction du bâtiment – n’a jamais fait appel de ces décisions de justice, reconnaissant implicitement ses torts. Néanmoins, elle propose au conseil municipal de délibérer de nouveau dans les mêmes termes sans tenir compte des décisions de justice, tant pour la DSP que pour le Bail emphytéotique administratif (BEA) servant à la construction. Sans être impertinent, on peut s’interroger sur cette stratégie du passage en force qui conduit aujourd’hui le préfet à lui-même saisir la justice pour interrompre le contrat et, donc, la construction du bâtiment (audience du 16 février 2017). Est-ce là la marque du « bon sens » qui guide les pas de la majorité ?

Parcelle de l’hélistation
La commune, par deux délibérations du conseil municipal, a décidé de déclasser du domaine public l’espace plage sud accueillant le stationnement touristique, le stationnement de camping-cars et l’hélistation pour le secours estival. Elle le cède à un promoteur qui construira cent vingt logements. Compte tenu de la situation de ce terrain et de la fragilité du milieu qui l’environne, de sa spécificité – ancienne propriété de l’État –, nous avons proposé que soit organisée une enquête publique afin de s’assurer de l’acceptabilité du projet par la population et de le sécuriser juridiquement. Notre proposition a été vécue comme une obstruction. Aujourd’hui, les riverains ont déposé une pétition ; le préfet demande à la commune d’annuler sa première délibération et formule toutes ses réserves sur ce projet immobilier. Frappé au coin du bon sens ce projet ?

Nous avons hâte que triomphe le bon sens !

Les élus de Mimizan Avenir

Derniers commentaires

  • Martine Moita
    18 février 2017 at 13 h 22 min Répondre

    Encore des constructions de 120 logements (qd même !) Je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire au vu de tous les logements qui ont poussé depuis quelques années à Mimizan plage ….

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