Mimizan avenir

Un conseil communautaire, à quoi ça sert ?

Un conseil communautaire, à quoi ça sert ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, en cette séance du 24 mai 2023 que j’ai suivie, alors que je ne savais pas qu’il s’en tenait une*. « On » m’a prévenue à 18 h 09…

Il sert :

1- À suppléer Larousse, Littré, Quillet et Robert, en même temps (si vous êtes macronistes)… ou tous ensemble, ouais ! (si vous êtes manifestistes). Mme Bourrel Élodie nous a doctement appris ce que signifient le substantif « expériences » en matière de tourisme et l’adjectif « disruptif ».

Le Président Fortinon, pas content du tout qu’on lui donne des leçons de vocabulaire, lui a clos – très/trop vertement – le bec. « Expériences » ? Il connaît. « Expérentiel » ? Pas vraiment.

Pourtant : présidence/présidentiel. Présence/présentiel. Démence/Démentiel. Etc… J’avoue qu’il faut suivre en matière lexicale et en termes tellement modernes et modernisants qu’on y perd son latin. Son français surtout avec les e.mailings ; le coworking ; le up and go et l’effet wahou !

Quant à « disruptif » – adjectif tellement macronien – Xavier Fortinon lui a  équivalé le bien nommé synonyme de « conservateur ». Devant mon écran, j’applaudis, je l’avoue. D’autant que par SMS, j’ai partagé avec une amie dont je tairai le nom… la même appréciation.

2- À découvrir que le Bonbon n’est pas qu’un délicieux synonyme du clitoris, mais un media lifestyle et un magazine mensuel gratuit, tiré à 60 000 exemplaires que l’Office intercommunal du tourisme (OIT) va utiliser pour communiquer. Mme Bourrel connaît. Pas moi. Merci donc, le conseil communautaire. On apprend à tout âge… même si je ne suis guère concernée par la publicité de l’OIT. Je suis née avant 1980. **

3- À écouter les histoires d’eau par les experts ou pas… les nappes captives, celles qui viennent de loin ; celles qui traversent les siècles et les terres. Que l’on se doit de partager.

Ecoutez Frédéric Pomarez. J’ai découvert un maire expert qui se fait  poète quand il parle d’eau(x). Et qui sait faire taire les ronchons et surtout les ignorants, ne serait-ce qu’avec cette étonnante information : l’eau que boivent les Pontenais est celle que boivent… les Arcachonnais (Abatilles, par exemple).

Que conclure ?

Partager… écouter… s’informer… comparer… s’enflammer… se calmer… réfléchir.

Puis : voter.

Arlette Bouigue

 

* La com  de la Comcom ? Ce n’est pas terrible.

** Si vous ne suivez pas… écoutez en rediffusion cette séance fort instructive.

 

Derniers commentaires

  • Elodie
    29 mai 2023 at 12 h 18 min Répondre

    Bonjour Arlette, j’ai comme l’impression que vous adorez mes interventions qui donnent beaucoup d’eau à votre moulin. N’hésitez pas à m’appeler ou, mieux à venir en conseil municipaux et communautaire comme cela nous pourrons en débattre de vive voix car à force de voir Madame Bourrel dans tous vos textes, Je vais finir par rougir. 😉

  • BOUIGUE Arlette
    29 mai 2023 at 14 h 25 min Répondre

    Bonjour,
    J’ai très envie de commenter moi-même mon propre texte, son intention. Pas par narcissisme ou une quelconque perversité. Même si j’eusse préféré qu’il fût publié tel que je l’envoyai, typographiquement parlant. Mais ceci n’est que billevesées. Et nous avons d’autres chat(te)s à fouetter, non?
    Je me suis fendu-avec jubilation, mais parfois aussi avec tristesse-de Lorgnette durant la mandature Plantier. J’observe avec gourmandise les CM et les CC. De la même manière-quand j’écris en la mandature Pomarez- j’applaudis, je critique, je fais rire (et je l’espère) fais réfléchir. Je ne détiens aucune vérité: ce serait très prétentieux. Je ne cherche pas à imposer une idée; à être au-dessus des autres, en surplomb: je cherche à débattre, à comprendre , faire comprendre. Mon côté professeur.
    Le comité de lecture de Mimizan Avenir a refusé un de mes textes sur la voiture électrique. J’en ai demandé la raison et réponse m’a été donnée. Ce texte, et la réponse, je les garde précieusement, car je lis et approuve le projet du « Territoire zéro chômeur de longue durée ». La bagnole électrique nécessite 40% de main d’oeuvre en moins que la thermique. On en parle? Y’a du plan social en germe, non?
    Comme on pourrait parler, avec Frédéric Pomarez qui s’y connaît, de l’eau…et du réchauffement climatique. Et des arrosages intensifs à Mimizan.
    Comme on pourrait parler (en dehors du blog ) du logement à Mimizan.
    Et un peu de CULTURE. Un tout petit peu.
    BON! Y’a le SIVOM, et les ordures, bientôt. A l’OIT.
    J’y serai.
    « Tous responsables, pas tous coupables ». Comme disaient L.F. et G.D

  • Ducom francis
    1 juin 2023 at 15 h 56 min Répondre

    ………………….ET SI NOUS REVENIONS A NOS FODAMENTAUX……………………….

    Et si nous revenions aux fondamentaux :
    Mimizan Avenir : à l’origine cette association avait été crée par un groupe d’élus d’opposition en août 2011, afin de porter une démarche citoyenne d’information.
    Mr Alain RINGEVAL premier président de cette association, avait déclaré à l’époque je cite : « il faut savoir échanger avec les habitants pour connaître ce qu’ils ressentent, être en phase avec eux, élargir notre sphère et plus largement que cela, construire un projet pour Mimizan demain ».
    Il avait aussi ajouté que des réunions publiques devaient avoir lieu, pour sensibiliser la population recueillir ses sentiments et permettre de donner des axes à l’action de Mimizan avenir.
    Ces derniers échanges entre Mesdames Arlette BOUIGUE et Elodie BOURREL paraissent à nos yeux une guéguerre picrocholine s’éloignant de l’objet et du but principal de l’association Mimizan Avenir.
    Aussi nous estimons sans vouloir donner une leçon à quiconque, et toujours dans le respect de l’autre :
    – qu’il est urgent de recréer un espace où puisse se tenir la rencontre, sereine et exigeante des idées.
    – qu’il nous faut tisser les bonnes questions (même si elles dérangent), respecter les faits, – ces derniers sont sacrés -, ouvrir des perspectives.
    Telle est nous semble-t-il la ligne de conduite édictée depuis sa création de notre association (12 ans déjà) qu’il nous faut conserver.
    En un mot, il nous faut à moins que nous nous échaudions, raviver sa liberté d’esprit.
    Alors, :
    A quand la reprise de nos débats en donnant la parole à des voix diverses ?
    A quand nos conversations civilisées d’autrefois, qui parfois paraissent être un idéal perdu, qu’il nous faut à tout prix reconquérir.
    A quand nos futurs démêlés où seront bannis l’arrogance, la violence, l’offense, la défiance et l’indiscernable .
    A quand ? A quand ? A quand ?

Laisser votre commentaire