Mimizan avenir

Conseil municipal du 29 mars : le maire répond aux élus de Mimizan Avenir, qui répondent au maire

Conseil municipal du 29 mars : le maire répond aux élus de Mimizan Avenir, qui répondent au maire

Jeudi 29 mars, les élus de l’opposition adressaient une lettre au maire, lui demandant « le retrait des questions 12 et 13, ayant trait au vote du Budget et à l’affectation des résultats 2017. En effet, il [leur] sembl[ait] que les éléments adressés aux conseillers municipaux [étaient] insuffisants pour une information complète, indispensable à un débat démocratique avant prise de décision ».
Suite à leur requête, voici le courrier du maire, et la réponse de Xavier Fortinon, au nom des élus de l’opposition, justifiant leur absence  au conseil municipal.

 

Voici la réponse de Xavier Fortinon :

Monsieur le maire,

Les élus de Mimizan Avenir prennent acte de votre décision de ne pas modifier l’orde du jour du conseil municipal du 29 mars 2018.

Nous la regrettons sincèrement car vous disposiez du temps nécessaire pour compléter l’information des conseillers municipaux dans le délai légal pour adopter le budget primitif et l’affectation du résultat.

Nous pensions que la situation financière difficile que traverse la commune de Mimizan nécessitait une information pleine et entière. Votre jugement est différent. Nous tenons par ailleurs à préciser qu’à aucun moment nous ne mettons en cause le travail des services, dans la mesure où le maire demeure le seul responsable de l’ordre du jour et du contenu des informations transmises.

En ce qui concerne l’affectation des résultats, après une relecture attentive, il n’est nullement fait état d’affectation provisoire ni dans l’ordre du jour, ni dans l’annexe 7 à laquelle vous faites référence. En aucun moment nous n’évoquons l’impossibilité d’affecter provisoirement les résultats de l’exercice 2017. Nous précisons juste que ce choix doit respecter le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et plus particulièrement son article R2311-13.

Comme seule réponse à nos objections, vous nous renvoyez à la gestion de la communauté de communes. Cet argument, hors de propos, est pour le moins surprenant dans la mesure où vous avez fait le choix de ne plus assister à aucune séance de cette assemblée dont vous êtes toujours membre. Néanmoins, pour parfaire votre information, nous vous invitons à retrouver l’état du personnel et l’état de la dette sur les documents qui ont été présentés à l’ensemble des élus communautaires lors de la précédente séance du conseil communautaire.

Quant à la commission des finances du 19 mars que vous citez en référence, et à laquelle M. Pomarez assistait, elle a tout juste duré une heure, en votre absence remarquée !

Nous n’épiloguerons pas plus longtemps. Nous regrettons que nos demandes et remarques soient balayées avec autant de mépris. La situation mériterait un peu plus de cohésion et de hauteur.

Nous maintenons notre décision de ne pas siéger. Elle nous coûte particulièrement, car par notre présence indéfectible, nous avons toujours démontré notre volonté de faire vivre le débat dans l’assemblée municipale. A de nombreuses reprises, nous vous avons invités à améliorer le fonctionnement de notre conseil municipal. N’ayant jamais eu votre écoute sur ce sujet, par cette décision de ne pas être présents, nous marquons une demande, maintes fois réitérée, de meilleure information des élus du conseil municipal sur les décisions qu’il doit prendre.

Nous vous adressons néanmoins nos plus sincères salutations.

Les élus de Mimizan Avenir

Derniers commentaires

  • Phil
    3 avril 2018 at 12 h 49 min Répondre

    Il serait fort intéressant de savoir si la délibération est vraiment légitime…
    Pourra t’elle passer le contrôle de légalité de la préfecture si comme vous le signalez, la totalité des informations obligatoires n’a pas été apportée en temps et en heure aux membres du conseil municipal à moins qu’elles soient effectivement communiquées en préfecture avec la délibération ?
    Comment la préfecture peut elle avoir connaissance de ce déni d’information ?

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